Critiques Séries : Emily Owens, M.D. Saison 1. Episodes 4 et 5.

Publié le 22 novembre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Emily Owens, M.D. // Saison 1. Episodes 4 et 5. Emily Owens and… the Predator / Emily Owens and… the Tell Tale Heart.


Je trouve réellement dommage qu'Emily Owens n'aille pas plus loin que ses cas médicaux. J'ai cette mauvaise impression de voir une sorte d'ersatz de Grey's Anatomy, jusque dans la musique de fond. C'est fou mais je crois que le fantôme rode dans les couloirs du Denver Memorial. Malgré cela, Mamie Gummer est tout de même bien moins insupportable que Ellen Pompeo. Et le talent des deux actrices se vaut plutôt bien du coup, je me demande même si au fond les créateurs de Emily Owens n'ont pas voulu avoir leur propre Grey's Anatomy, de même que The CW. C'est un peu comme quand j'avais vu la première saison (et unique d'ailleurs) de L'Hôpital. Il y a de bonnes choses dans Emily Owens plus l'on avance dans la saison, mais les cas médicaux ne sont pas suffisamment intéressants pour que je m'implique réellement dans l'histoire de ces internes. La série aurait tellement de choses à faire ailleurs. C'est pourquoi dans "Emily Owens and … the Predator" j'ai trouvé quelques moments assez longs.
Cette fois ci, une patiente refuse une transplantation d'urgence de son mari parce qu'elle n'est pas sûre qu'elle l'aime suffisamment pour rester avec lui après. Evidemment, quand la patiente tombe dans le coma, le mari va lui donner on rein malgré tout et Emily Owens va pouvoir faire sa première chirurgie. Un grand moment pour elle. C'est ce que je retiens dans cet épisode. Le reste était beaucoup trop superficiel et même si la volonté est de nous toucher avec cette histoire, je trouve qu'il manquait quelque chose. Sincèrement, Emily Owens aurait pu être un peu plus impliqué dans tout le processus plutôt que de nous enclencher une troisième guerre mondiale avec sa rivale. Cette dernière continue d'être la peste de service histoire de servir aussi le fait que la série vient de The CW. Je serais bien déçu si elle continuait jusqu'au bout de la saison à jouer sur cette vraie/fausse amitié/relation ennemis. Pendant ce temps, le Dr Bindari va pratiquer une chirurgie assez expérimentale.
Je n'ai pas été particulièrement intéressant par cette partie, uniquement parce que l'on s'ennui tout simplement. Le Dr Bindari est bien plus amusant quand elle joue au tyran avec les autres personnages de la série. Enfin, Emily continue aussi de nous parler de sa vie sentimentale et amicale. Plutôt sympathique dans son ensemble de ce point de vue là. Disons que cela pourrait être tellement pire et bien plus niais surtout. S'en suit "Emily Owens and… the Tell Tale Heart". Alors qu'un accro à la drogue débarque aux urgences, évidemment tout va mal pour Emily. L'histoire du personnage dans cet épisode était un peu moins bonne que durant l'épisode précédent. Cela vient peut être du fait que le côté tire larmes du "and… the Predator" était un peu plus intéressant. Je trouve cependant que la série reste divertissante. Notamment quand il s'agit de parler de cet accro à la drogue. Ce personnage aurait pu être tellement chiant mais malgré sa banalité il apporte un peu d'action dans les parages.
Ce n'est pas négligeable c'est certain. Cassandra est surement l'un des personnages les plus intéressants de la série. Et ce malgré le fait qu'elle est une caricature de la mean girl par excellence. Au delà de cette situation, on découvre Cassandra sous un jour nouveau à la fin de l'épisode. Ce n'est évidemment pas ce qui m'a plus le surpris de la part d'une série comme celui ci. On est toujours amené à voir le côté sensible de chacun, même des plus chiants et des plus énervants. Et c'est là que l'on commence à la apprécier un peu plus. Le problème dans Emily Owens c'est qu'elle est le personnage le plus intéressant de base, du coup, dès que l'on tente de nous recentrer sur le reste du casting tout parait bien plus fade. Et notamment Justin Hartley qui me désole de plus en plus. Je ne comprends plus ce personnage. Peut être car l'acteur est bien moins présent tout d'un coup et qu'il m'indiffère tout autant ? Surement.
Note : 4.5/10 et 4/10. En bref, il y a des efforts de fait mais ce n'est pas suffisant (encore).