Journée à Hungduan

Publié le 22 novembre 2012 par Stephaniehk

La journée commence sous les meilleurs auspices: le soleil est au rendez vous!

De plus la nuit n’a pas été si mauvaise que cela, compte tenu des conditions: bruit du torrent, fourmis et cafards (pour ces derniers, je ne l’ai pas dit aux autres ) dans le chambre et pièce unique pour toute la famille (j’ai partagé le matelas d’Alexis, et croyez moi, c’est sportif!).

En attendant le petit déjeuner, la famille profite de la vie de la ferme. Pas facile d’approcher des poussins que la mère poule (on comprend l’expression!) surprotège. Finalement, on profite du repli de la poule dans son perchoir pour en attraper un

Nous reprenons des forces avant une autre journée en plein air. Ci dessous à gauche une photo de jour de l’évier de la maison…

Nous retraversons les rizières pour rejoindre la route, et notre tricycle.

Ici des travaux de restauration sont en cours, tout le mur s’est écroulé. Un peu plus loin, nous passons devant le ‘supermarché’ local!

N’est-ce pas encore plus joli sous ce soleil?

Et ces gosses-là (“on n’est pas des gosses!!!”), on dirait qu’ils ‘n’ont besoin de personne’!!

Nous partons en direction du chef-lieu, Hungduan.

La route est similaire à celle de la veille, soit la plupart du temps inexistante! Un chemin de terre, caillouteux, parfois en partie emporté par des éboulis…

Les maisons sont construites en bord de route, et de précipice généralement!  Il doit certainement y avoir des accidents de temps en temps

Par ailleurs, l’eau courante reste un luxe, il semble que cette installation soit l’arrivée d’eau pour tout ce petit village.

Nous arrivons en haut d’une colline, dans un village qui semble être le hameau principal de Hungduan.

Un ensemble de maisons est préservé pour rappeler l’architecture traditionnelle des Ifugao. Apparemment, ce ne serait pas spécialement là pour les touristes, d’une part, il y a peu de touristes! et d’autre part, des gens habitent vraiment dans ces maisons.

La décoration extérieure des huttes/greniers à riz reflète la richesse et le statut social des habitants. Ces trophées sur les murs sont par exemple la preuve qu’une famille riche habite ici.

Dans une autre maison, une femme prépare l’alcool de riz en mélangeant le riz gluant avec de la levure pour initier la fermentation.

Un atelier de tissage sponsorisé par une association canadienne tente de préserver le savoir faire local.

Ici se trouve la Poste, j’ai l’impression qu’il faut avoir beaucoup d’espoir!

Sur les routes de la région, nous croisons beaucoup de minibus collectifs, un moyen de transport permettant aux locaux de se déplacer de village et village quand posséder une mobylette est déjà une grande richesse.

Compte tenu de la faible fréquence et de la lenteur des véhicules, certains sont chargés à leur maximum, que ce soit des marchandises ou des passagers!

Si vous avez quelque chose à reprocher à la conduite de celui que vous croisez, vous pouvez toujours vous plaindre au numéro indiqué sur chaque bus.

Toutefois, pas besoin de monter sur ces engins pour vivre des aventures

Avec nos tricycles, le spectacle est aussi au rendez-vous: entre les passages inondés où on regretterait presque le maillot de bain et les travaux installés au petit bonheur la chance pour construire 10m de béton d’un côté seulement à chaque fois… (on nous a parlé de corruption pour expliquer cette pagaille invraisemblable)…

Mais cela ne gâche pas notre plaisir, au contraire…

… enfin pour ceux qui regardent (on imaginerait presque que la combinaison tricycle/route pourrie est idéale pour la sieste!)…

Nous revoici dans ‘nos’ rizières

Les villageois ont aménagé des tyroliennes pour faciliter le transport des marchandises entre la route et le versant opposé:

Nous retraversons les champs en direction de la maison de Victor.

Passage chez son voisin qui a récupéré dans les montagnes voisines un singe et un cerf!

Les canards, c’est moins original, mais le succès est toujours au rendez-vous auprès des enfants

Chez Victor, petit concert improvisé!

Puis c’est l’heure du bain, pas dans les sources chaudes cette fois…

Maxime s’amuse dans le toboggan naturel du torrent… volontairement alors que sa sœur vient d’en faire les frais malgré elle!!

Quand je vous dis que ce n’est pas chaud

Le feu de bois est bien mérité!

Pour finir, l’intérieur de notre ‘suite’, avec le riz qui sèche en hauteur…

Petit résumé: