TS à droite

Publié le 26 novembre 2012 par Mister Gdec

 D’après mes souvenirs, le premier qui lança cet appel grotesque à revoter à droite pour désigner l’enfin président de l’UMP, c’est Serge Dassault, dont on connaît la grande intelligence, l’extrême probité qui donne à sa parole, pour sûr, une incroyable crédibilité  et le sens certain de l’à-propos politique. Et voilà maintenant que d’autres lui emboîtent aussi sec le pas, dans un joyeux élan insensé et comme au pas cadencé que pratique volontiers une certaine droite nationale… Toujours prête à se ranger derrière Le Chef de Clan, comme l’actualité nous le démontre assez tristement, alors que nous avions cru naïvement nous en être enfin débarrassé.  Tout cela est ridicule. Plutôt que de constater l’évidente fracture de ce parti que le vote des militants a cassé en deux parties d’égale proportion (malgré les tricheries de part et d’autre), et d’en tirer avec plus de réactivité les conséquences, en formant de nouveaux mouvements plus adaptés aux différences idéologiques,  qui se dessinent à présent assez nettement,  les voilà qui se répandent dans la fange, le combat de coqs et l’ignominie, jusqu’à se risquer sur le terrain judiciaire… Où ils ont tout à perdre. Plus d’une semaine maintenant que la droite nous gonfle en saturant l’espace médiatique de ses déchirements alors que l’on m’a toujours appris qu’il convenait pour de gens bien élevés de laver son linge sale en famille… Et dire qu’ils furent les premiers à se plaindre de la trop grande place accordée dans les médias aux  socialistes lors des primaires… Histoire de paille et de poutre, là encore. Aléas de la démocratie, avez-vous dit ? NON. Inévitable culte du chef qu’on dirait inscrit dans leurs gênes et triomphe de la voyoucratie, bien davantage. L’actualité nous en donne chaque jour la preuve éclatante. Dont les projections qu’on dirait de lisier aspergent la blancheur de nos plumages de douces colombes aux yeux innocents… Consternés que nous sommes par un tel affligeant spectacle. Vivement qu’il se termine. Ras le bol. Si ça continue, je vais vomir. Oui, encore.