Critiques Séries : Parenthood. Saison 4. Episode 9.

Publié le 27 novembre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Parenthood // Saison 4. Episode 9. You Can't Always Get What You Want.


Comme à chaque épisode, il se passe beaucoup de choses dans Parenthood mais j'aimerais dans un premier temps revenir sur l'une d'entre elle. A la fin de l'épisode nous avons surement ce qu'il y a de plus beau dans la série. La scène entre Kristina, Adam et Max était tellement bouleversante. Elle est aussi là pour montrer que malgré les malheurs qui s'abattent sur eux, ils sont encore capable de garder le sourire. Mais Kristina aimerait bien voir son fils, Max, aller danser au bal de la promo au moins une fois dans sa vie. J'ai toujours peur que le couperet tombe (et ce serait terrible mais ambitieux de la part de Parenthood) et que Kristina nous quitte. Du coup, cette histoire permet d'un côté de mettre en avant Max et sa nouvelle place à l'école. Il va découvrir qu'il a des responsabilités et qu'il ne peut pas faire ce qu'il veut alors que ce qui l'obsède est le distributeur. Le fait de responsabiliser Max est une idée intéressante que la série exploite à merveille. Je ne suis pas le plus fan de Max mais Max Burkholder l'incarne avec beaucoup de sincérité et je pense que c'est ce qui fait la différence.
De son côté, Julia tente de se faire à sa nouvelle place : mère au foyer. Surtout quand Joel a une proposition de job avec un ancien ami à lui qu'il ne peut décemment pas refuser (surtout avec la situation dans laquelle ils sont maintenant, sans emploi). J'ai adoré voir Julia s'imprégner de ce nouveau monde qu'elle ne connaissait pas. Elle va aussi se rendre compte qu'au fond ce n'est pas tellement ce qu'elle est elle au quotidien, elle la workingirl. On sent qu'elle n'a pas perdue de son envie de travailler quand à la maison elle ne fait que ça constamment (et les pâtes maison, et le potager qu'elle prévoit de faire, ...). L'épisode préfère donc se concentrer sur le nouveau rôle de Julia plutôt que sa relation avec Victor, un passage nécessaire que je n'attendais pas aussi passionnant. Une belle surprise en somme. Pendant ce temps, Crosby va rencontrer la voisine de la Luncheonette. Elle pourrait bien lui causer pas mal de problème. Incarné par la brillante Pamela Adlon (Californication), ce personnage est déjà tout ce que j'aime. J'espère que l'on aura l'occasion de la revoir rapidement.
Amber tente d'aider Ryan avec sa carrière et bien évidemment il y a un os. Un os qu'il aurait été plus intéressant de traiter en parallèle avec la vie d'Amber plutôt que de ne prendre qu'un parti. Alors certes ce choix a surement été fait pour ne pas parasiter la petite histoire mais cela aurait été beaucoup plus électrique de mon point de vue. Mais l'épisode s'en sort bien grâce au côté très mignon de cette relation qui prend petit à petit forme. La plus grosse partie de l'épisode on la doit à Sarah et Mark. Les deux ne sont pas d'accord et sur la manière d'être des parents et sur la manière de gérer leurs vies. Sarah a toujours trouvé un moyen de faire tout toute seule et maintenant qu'elle est dans une relation stable et qu'elle pourrait enfin relâcher la pression, elle est encore pire. Notamment avec Drew qu'elle veut empêcher d'avoir des relations sexuels par tous les moyens possible. Je trouve cela assez amusant d'un côté mais Lauren Graham est encore plus drôle. Disons que la manière qu'elle a de contrôler la vie des gens qui l'entoure est particulièrement bien fichue. L'actrice a de la bouteille pour ce genre de scènes il faut dire.
Mais les faces à faces avec Jason Ritter s'enchainent et sont toujours aussi brillants. Je ne pourrais pas supporter qu'ils se séparent et pourtant c'est la catastrophe pour le moment. Leur désaccord partait en plus de quelque chose de très banal mais Sarah n'en fait qu'à sa tête. Je suis certain qu'elle a développé des sentiments pour son patron et que pour cette raison elle ne peut pas le laisser seul. Ou alors c'est uniquement parce qu'elle est trop empathique notre très chère Sarah et qu'elle ne peut pas risquer de perdre son patron pour une bouteille d'alcool. Au final, Parenthood livre encore une fois un très joli épisode, qui plus est titré par l'une des plus belles chansons des Rolling Stone (que l'on n'entend même pas dans l'épisode). Judicieux en tout cas puisque de tous les points de vue, et surtout sur la fin, l'épisode fait son effet.
Note : 9/10. En bref, la saison 4 de Parenthood continue de fasciner le fan que je suis.