En version française, le slogan des Hippies attribué au poète américain Allen Ginsberg (1965) garde le même leitmotiv pacifiste mais en 1992, il se pare d'une dimension nostalgique, que rend compte le très kitsch clip de la chanson. "Je m'souviens on avait des projets pour la terre ... faire tomber les barrières... fallait voir imagine notre espoir... jasmin, lilas, c'étaient nos divisions nos soldats", témoigne Laurent Voulzy dans le livre animé que découvrent dans un grenier les enfants d'un monde apocalyptique devenu un champ de tôles et de ruines.
En 68, "L'Eden, le jardin, c'était pour demain". En 92, le constat de la désillusion. En 2008, un nouvel espoir ?
Petrie Yaienflat