Top album 2012 : 46-50

Publié le 04 décembre 2012 par Albumsono

C'est parti pour le Top 50 des albums préférés de l'année. Non, pas les meilleurs, mais les plus écoutés, chéris. Beaucoup de jeunes groupes arrivent classés quand des artistes plus établis déçoivent ou semblent
tourner en rond. Beaucoup de douceur aussi. Tout cela reste à forte dominante pop bien sûr. Non, on ne se refait toujours pas.

Bonne écoute,

KidB

46 : Julia Holter
- Ekstasis

Ekstasis de Julia Holter fait partie des plus beaux ovnis de l'année 2012. La jeune chanteuse américaine y déploie un chant sensuel plein d'envolées aussi lyriques que mélodiques. Essentiellement basées sur des nappes électroniques, ses compositions pop prennent tour à tour des airs enjoués, planants ou mélancoliques. Des divagations d'une parfaite étrangeté qui, par leur beauté, méritent bien le nom d'extase.

47 : Liars
- WIXIW

Douze ans plus tard,
les Liars sont toujours là. Inventifs, surprenants.
Les concerts du combo américain sont de véritables boules d'énergies quand leurs disques alternent
des plages lumineuses et d'autres plus obscures, entre transes électroniques chamaniques et ballades pop. WIXIW impose un peu plus cet art délicat du songwriting loin des sentiers battus de la concurrence. Pas de raison d'arrêter de les suivre en si bon chemin.

48 : Yan Wagner
- Forty Eight Hours

On a considéré un temps intégrer à ce classement Vitalic et son Rave Age tapageur puis Rone et son séduisant Tohu Bohu. C'est finalement le jeune Yan Wagner qui les a coiffés sur le poteau. Forty Eight Hours, son premier album, démarre sur les chapeaux de roues avec des nappes à la Kraftwerk pour accrocher par la suite autour de sa voix grave des sons plus new wave années 1980 parfaitement remis au goût du jour. Etienne Daho vient apporter sa bénédiction au tout.
Le début d'une belle histoire.

49 : The Hundred
in The Hands

- Red Night

Il y a deux ans, leur premier album intégrait notre Top 10. Ce que
son successeur perd en efficacité pop est compensé par une saisissante atmosphère de mystère. Touffu et vaporeux, Red Night bénéficie d'une production sophistiquée mêlant riffs rock et pulsions électroniques, mais surtout de la voix claire d'Eleanore Everdell, toujours aussi ensorcelante. Dommage que certains morceaux manquent un peu leurs effets. D'autres auraient gagné à davantage de concision.

50 : Benjamin Biolay
- Vengeance

Le parcours était sans faute depuis Négatif. Disons que Vengeance, le nouvel album de Benjamin Biolay nous laisse un peu sur notre faim. Peut-être sommes-nous seulement bêtement moins sensibles à sa douce célébration épicurienne ("Aime mon amour", "Profite") qu'à ses pics de noirceurs. On retiendra néanmoins une production toujours au top, quelques featurings inspirés comme Orelsan sur "Ne Regrette rien" et le bouleversant "Personne dans mon lit"
qui ne cesse de nous trotter dans la tête.