Pourquoi il est impératif de changer nos comportements

Publié le 07 décembre 2012 par Weben

Ce serait un euphémisme de dire que les temps sont durs. Pour s’en convaincre, il suffit d’être à l’écoute des médias, lesquels sont souvent, trop souvent, porteurs de mauvaises nouvelles notamment en matière d’emploi, de délocalisation d’entreprises, de restructuration avec à la clé un cortège de souffrances humaines. Cela impose des réflexions comme, par exemple, pourquoi il est impératif de changer nos comportements

La crise économique et financière qui a débuté en 2008 continue de faire sentir ses effets. Pour certains pays comme la Grèce et l’Espagne, par exemple, se profile un avenir tellement sombre que des projections leur prédisent des années de vaches maigres. Il est même question de rétablissement économique d’ordre générationnel.

Qui dit crise dit souvent austérité et réduction du pouvoir d’achat. Cela impose inévitablement des attitudes et des comportements différents. Il est impératif de s’adapter en attendant des jours meilleurs. A ce stade, il n’est plus nécessaire de poser question pourquoi il est impératif de changer nos comportements. La réalité quotidienne l’impose d’elle même.

Sans cynisme aucun, cette période de récession peut être l’occasion de revoir certaines habitudes, certaines manières de fonctionner et des les modifier.

Pas plus tard qu’hier, le six décembre 2012, un reportage de tf1 au journal de 13 heures mettait le doigt sur le gaspillage alimentaire en France. Le chiffre donné est proprement ahurissant. Chaque année par français, il est gaspillé 20 kg de nourriture. Vous multipliez par +/- 65 millions d’habitants et vous avez une idée de la montagne de produits alimentaires mal utilisés, gaspillés ou tout simplement jetés.

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Cette crise viendrait-elle au bon moment pour remettre les pendules à l’heure et inciter au civisme alimentaire entre autres choses ?

Pour peu que les gens veuillent s’en donner la peine, il existe bien des moyens de mieux, de beaucoup mieux consommer. Cela implique sans aucun doute des adaptations et risque de bouleverser quelque peu un univers bien structuré mais totalement dépendant des moindres caprices sociaux et économiques.

Ces changements permettraient d’une part de mieux appréhender ces temps incertains et constitueraient une base plus responsable et plus respectueuse pour l’avenir.

Car outre ces soucis de vie quotidienne, viennent aussi se greffer tous les désordres climatiques dont l’activité humaine est responsable.

Les différentes conférences au niveau mondial sont pavées de bonnes intentions mais peu ou jamais suivies de véritables résultats tangibles. Que ce soit Kyoto, Copenhague ou maintenant Doha, la planète n’a que faire de ces réunions aux discours vertueux mais vides de concrétisation.

Les gaz de schiste dont personne ne voulait entendre ne sont plus un sujet tabou. La preuve en est que les Etats Unis sont désormais quasiment auto suffisants en pétrole et en gaz, grâce notamment à ces techniques de prospection, forage et production, projetant même dans un avenir proche de devenir pays exportateur.

La France est, elle aussi, beaucoup moins réticente à l’idée d’exploiter cette ressource. Encore une fois l’environnement n’aura pas pesé bien lourd devant des exigences économiques.

Pour votre information, le magazine hebdomadaire  »Courrier International  » traite justement, cette semaine, de la folie du gaz de schiste. A lire pour comprendre les différents enjeux.

Selon des simulations faites en Suisse, 350 milliards de tonnes de carbone auraient été émises durant la période allant de l’invention de l’agriculture à la révolution industrielle du 18 ième siècle. Cela constitue un volume astronomique mais seulement équivalent au CO2 produit uniquement sur la décennie 2000-2010.

Pas une semaine ne passe sans que nous ne soyons témoins de la fureur de la nature. Tout cela étant une conséquence directe des maux qui sont infligés à la planète. Pour imager, vous pouvez comparer cela à un chien qui est battu par son maître et qui lassé de prendre des coups se rebiffe.

Si la volonté est vivace de léguer aux générations futures un monde vivable, il est plus que temps de cesser cette politique de l’autruche et de se dire que si nous sommes capables, individuellement, de souiller notre Terre au point de la mettre en danger, nous pouvons aussi en inversant le processus être les acteurs de sa survie.

Pourquoi il est impératif de changer nos comportements est devenu une obligation majeure. Il est plus que temps d’opérer un retournement avant d’être confronté aux conséquences cataclysmiques de la négligence et de l’indifférence dont l’homme a fait preuve jusqu’aujourd’hui.

De prochains articles traiteront des différentes stratégies à appliquer au quotidien pour mieux consommer tout en agissant pour la préservation de l’environnement.