Ici, pour Patti Smith, c’est un peu la même chose – et le même public, d’ailleurs, assez branché, 25-35 ans, très rock, un peu bobo. Si l’expo, Land 250, porte le nom d’un appareil photo, on y trouve aussi de nombreux croquis – dont certains sont assez brillamment réalisés -, quelques performances filmées, quelques objets et lieux chers à la chanteuse… Et, peut-être la salle la plus amusante de l'expo : une cellule couverte de graffitis des fans-visiteurs de l'expo, ce qui est peut-être un peu plus que simplement original.
Une partie de la bibliothèque lui a aussi été confiée. Mais on a été un peu déçu, on aurait voulu que l’espace y soit plus grand, et qu’on y trouve plus de raretés et/ou de vinyles, mais l’idée reste quand même assez sympa.
Cela reprouve, s'il y avait besoin, que le rock reste un art total…
Le mérite de cette expo, outre l’immersion dans le monde d’un artiste culte, est d’en percevoir les influences – la religion, Rimbaud surtout, et quelques autres poètes. Mais, les fans de Patti le savaient déjà...