Robert Soulière, de l’Association des écrivains québécois pour la jeunesse (AEQJ), dénonce : « C’est la désolation totale… »

Par Dedicaces @Dedicaces

Un des membres du comité d’éthique de l’Association des écrivains québécois pour la jeunesse (AEQJ), Robert Soulière, dénonce en ces termes : « C’est la désolation totale… » : Dans l’édition de La Presse du vendredi 7 décembre 2012, il n’y avait que deux livres québécois présentés (Le prix accordé à Josée Bisaillon pour un livre sur les chansons de la Bolduc à la Montagne secrète et Carnets de Kamouraska aux Heures bleues) sur 5 pages dont une sur Proust ! Deux titres québécois (et j’oubliais : une traduction aux éditions Caractère) sur les 25 présentés cela équivaut à 8 % de la couverture médiatique.

Enfer et damnation ! On peut bien se plaindre de la l’invisibilité des livres québécois pour la jeunesse dans un certain réseau de librairies, mais force est de constater que le mal de l’invisibilité est présent partout et ce depuis de nombreuses années autant pour les livres pour adultes que les livres jeunesse. Et, en ce qui concerne La Presse, ce n’est malheureusement pas d’hier que ce mépris envers notre littérature sévit édition après édition. Il faut dénoncer vertement ce comportement hautain et méprisant envers notre littérature qui n’a rien à envier à celle qui nous provient outre-Atlantique !

Il est grandement temps que l’Adelf, l’Anel, l’Uneq, Cj et l’Aeqj s’unissent pour dénoncer haut et fort cette situation, car un éditeur ou un auteur, seul dans leur coin, ne peuvent y faire grand-chose sans s’attirer les foudres d’un média ou d’un réseau de librairies…

- Robert Soulière


Classé dans:- Édition, - Librairies, - Presse