De par dieu, ou du diable, ras le bol !

Publié le 18 décembre 2012 par Mister Gdec

Je commence à en avoir sérieusement ras le bol  de cette histoire de comédien boursouflé d’orgueil et si visiblement hors réalité. Elle peut éventuellement se montrer pour certains représentative des rapports d’une certaine droite avec l’argent. Cette droite sans scrupules pour qui en avoir toujours plus constitue le summum de l’idéal si peu démocratique et manquant si cruellement d’empathie pour le reste de l’humanité souffrante.  Ce point  pourrait d’ailleurs se voir corroboré par le déluge de réactions indignées de ce côté-là envers les mots si durs de notre premier ministre à l’endroit du comédien… Mais elle prend tant de place dans l’information depuis maintenant trois jours,  qu’elle en arrive à constituer un écran de fumée particulièrement toxique qui envahit tous nos médias nationaux au détriment d’autres sujets bien plus sérieux et fondamentaux. Tout ça nous empêche visiblement de respirer…. Et de penser.

 La droite peut toujours tenter d’instrumentaliser l’affaire, en nous refaisant le coup de l’invasion des chars russes sur les champs Elysées,  représentée par les conséquences selon eux néfastes de l’accès au pouvoir de Hollande sur la fiscalité des plus riches… Comme s’il y avait lieu de les plaindre,  aujourd’hui comme hier !. Mais cela me semble d’autant plus exagéré que j’ai entendu hier un représentant du fisc sur France Info (pour ramener cette polémique à de plus justes proportions),  nous dire que de tels cas ne représentaient que 0.1 % de l’ensemble des dossiers (en masse financière) de contribuables français dans ce cas de figure, majoritairement soumis à l’ISF. Torreton peut donc bien, tout comme d’autres, se fendre d’une lettre rendue publique pour fustiger le comportement irresponsable de son homologue… Il a beau jeu de se livrer à la même curée collective, comme attiré par l’odeur du sang… Peut me chaut. La réalité est ailleurs.

Peut-être par exemple là où les gens souffrent, n’arrivent plus à se chauffer (compte tenu d’un prix de l’énergie de plus en plus exorbitant, au coût exponentiel) ? De tous ces gens qui ont froid, faim, et manquent de quoi subvenir à leurs besoins les plus fondamentaux, peut-être serait-il plus urgent de s’occuper que de ce comédien si visiblement dépérissant…  Non ?