APOCALYPSIS Tome 5 de Eli Esseriam

Par Phooka @Phooka_Book


OMEGA


Editions du MatagotNouvel Angle295 pages14,90 euros
4 ème de couverture :
L’Oméga. La fin. L’Apocalypse. Alice, Edo, Maximilian et Elias doivent enfin affronter leur destin, ensemble. Tandis que l’heure du choix approche, les quatre Cavaliers sont pris dans un tourbillon de révélations qui mettra à mal toutes leurs convictions. Que sont les ténèbres, quelle est la lumière ? Ils devront cependant oublier leurs doutes, car leur mission est simple : détruire l’humanité, et n’épargner que 144.000 âmes. En seront-ils capables ?
L'avis de Dup :
Attention, sûrement, inévitablement des spoilers par rapport aux tomes précédents. Je vais tâcher en revanche de ne rien dévoiler de ce tome 5 et cela ne va pas être de la tarte, je vous le dis !

Alors tout d'abord : Énorme coup de cœur . Quelle plume cette Eli, quelle verve. On en prend plein la vue, plein la tronche, mais surtout plein le cœur. Je suis passée du rire aux larmes, de l'incrédulité à l'ébahissement. Il y a eu des moments où je me suis dit : mon dieu, elle est complètement barje ! Oui, mais génialement barje, car tout est pensé, pesé, posé là où il faut.Construit à nouveau comme la série des quatre tomes précédents, même si à chaque fois nos quatre cavaliers sont réunis. La première partie concerne Alice, puis l'histoire continue vue par Edo, puis Maximilian, et enfin Elias. Puis vient une petite cinquième partie, qui est après, ou l'après... c'est selon notre interprétation. Personnellement j'ai adoré. Je comprends que cela interpelle beaucoup, déroute certains. Moi je l'ai ressenti comme une suite logique de la puissance du pouvoir du cavalier pâle, conjuguée à la personnalité d'Elias... mais je n'en dis pas plus.Revenons à cette construction. Dans chaque partie, on a en plus quelques chapitres qui concernent d'autres personnages qui gravitent autour de nos cavaliers. Parce qu'à la lecture des quatre premiers tomes, on se dit ou on se doute qu'il y a un lien entre eux. Là, Eli nous le met clairement en évidence. Enfin clairement ...je m'entends hein ! Faut s'accrocher, faut vouloir trouver. Moi j'ai fini, au milieu de la partie 3 concernant Maximilian, par poser mon livre, prendre une grande feuille ( qui n'a pas été assez grande au final d'ailleurs ) et poser sur le papier le nom des quatre cavaliers. Puis au-dessus d'eux leurs parents, à côtés les fratries, en dessous les proches. A côté encore, à part, les autres personnages secondaires et petit à petit, en reprenant ma lecture du début ( et oui, je suis pugnace ), mettre les flèches, les relations. Ben vous savez quoi ? C'est un vrai merdier, il y a des flèches partout, ça se croise, ça s'entrecroise et pourtant quand je prends du recul, que je regarde mon schéma, je me dis que c'est tout simplement génial. C'est de la folie, mais une folie constructive.On retrouve la froideur calculée de "Universalice", la hargne et la niaque d'Edo, le bagout, la classe, en un mot "le style" de Maximillian, la douceur et la réserve d'Elias : le tout avec délice ! Les envolées lyriques d'Eli Esseriam sont un pur bonheur, ce sont des pages entières d'affilées qu'il faudrait citer pour vous permettre de savourer la subtilité de sa plume. Donc je ne vois qu'une solution : LIRE CETTE SÉRIE D'URGENCE !Eli n'épargne rien à ses personnages, et encore moins à ses lecteurs. Même Drita et ses oignons m'ont fait pleurer... La maladie, la folie, le décès, l'amour, la haine, le rejet, tout est abordé. Et surtout la Croyance. En ce que vous voulez comme elle dit si bien, mais l'importance de croire. C'est une très belle notion, amenée tellement bien qu'elle fait du bien... ben d'y croire justement !Et puis un dernier coup de chapeau au chapitre concernant Iris qui s'adresse à son fils Elias. Quel magnifique hommage à la mère et au rôle de maman. Le chapitre entier serait à citer là, franchement ! Chaque ligne ligne m'a prise aux tripes, j'ai fini le chapitre en apnée alors que je l'ai lu doucement, savoureusement. Puis je l'ai relu, re relu : que c'est beau ! Un tout petit bout pour vous donnez l'eau à la bouche :
Tu n'as pas rajouté des années à ma vie, c'est vrai. Mais tu as rajouté de la vie à mes années.Et pas longtemps après, on a un chapitre où l'on croise une autre mère complètement azimutée, à l'ouest, disjonctée. C'est ça l'effet kiss cool Eli Esseriam, la douche écossaise. Il faut un cœur bien accroché, car c'est le grand huit assuré. J'adore, je suis devenue une fan inconditionnelle. Eli, j'avoue mon addiction complète à votre plume et il est hors de questions que vous vous tourniez vers la cuisine ou tout autre passion que l'écriture !