Comment redevenir une puissance économique de premier plan

Publié le 21 décembre 2012 par Lauri

Il fut un temps où la France fut la première puissance économique mondiale http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_XIV_de_France seulement voilà, si la France s'est reprise sous le règne de la dynastie napoléonienne ( le premier et le troisième du nom ) puis sous l'impulsion du Général de Gaulle, il semblerait qu'il n'y ait plus à ce jour, un homme d'Etat digne de ce nom susceptible de réveiller celle qu'on pourrait appeler la belle endormie.
Beaucoup de français ont cru que Nicolas Sarkozy serait l'homme providentiel, celui qui nous permettrait de renouer avec les Trente Glorieuses ! Hélas, il n'en a rien été et s'il est commode de tout mettre sur le dos de la crise, elle est très loin d'excuser un certain nombre de comportements, notamment d'une classe politique dirigeante qui semble totalement coupée des réalités de millions de français http://www.rmc.fr/editorial/117207/blanc-et-joyandet-demissionnent-victimes-des-affaires/.
Il y a bien sûr des gens qui disent que tout va bien en France, qu'il n'y a rien à changer, que le monde entier envie notre modèle social ( que bizarrement, nul ne copie ) mais ceux-là demeurent dans l'illusion. La vérité, c'est que si notre modèle social fonctionnait plutôt bien dans les années 1960, époque de forte croissance et surtout de forte fécondité, il est complètement inadaptée aux défis de ce siècle. Il conviendrait de tout repenser en intégralité, et ce n'est pas en criant à tue-tête qu'il faut augmenter les impôts des uns ou des autres qu'on règlera nos problèmes.
Nous devons d'abord mener une profonde réforme du travail, afin d'accroître la flexibilité au sein des entreprises, comme cela a été fait dans la plupart des pays européens, tout en permettant aux salariés de conserver 90 % de leur ancien salaire le temps qu'ils retrouvent du travail.
Nous devons mettre en place un dispositif fiscal intelligent qui reposerait comme ceci : plus une entreprise augmentera ses salariés, créera de l'emploi, plus elle verra ses charges et ses impôts se réduire. Ainsi, une entreprise qui investirait dans son appareil productif, rémunererait bien mieux ses salariés et créerait de nombreux emplois, pourrait voir son impôt sur les bénéfices et ses charges divisées par deux. Concernant les TPE et les PME, il serait équitable que les charges sociales ne dépassent pas 15 % afin de leur permettre de se développer plus vite.
Nous devons aussi faire en sorte que le plus grand nombre de salariés puissent être actionnaires de leur entreprise. Il conviendrait de mettre en place un système permettant de préserver nos entreprises des fonds de pension étrangers. Le but étant de préserver l'emploi et d'éviter des restructurations douloureuses, mises en oeuvre par des fonds non français qui n'ont donc aucun compte à rendre à ce titre.
En menant pareille politique économique et en incluant quelques mesures protectionnistes intelligentes, nous pourrions alors redresser notre économie, créer de nombreuses entreprises, des emplois, augmenter le pouvoir d'achat, les salaires, mais surtout financer notre système de protection sociale, qui finira par s'effondrer si l'on ne réforme pas notre actuel modèle social, totalement dépassé par l'usure des temps. Nous pourrions alors renouer avec les Trente Glorieuses, bénéficier d'une forte croissance et dépasser l'Allemagne, devenir la première puissance économique européenne, peut-être même la troisième mondiale, devant le Japon.