Ethique, gouvernance et cupidité

Publié le 22 décembre 2012 par Helenebouchard

Je lisais sur un blog un commentaire d’une personne en Algérie qui mentionnait qu’une gouvernance de la non-responsabilité mène à l’irresponsabilité. Il y a lieu de se poser de sérieuses questions sur la façon dont les administrateurs de sociétés publiques sont choisis. Ces personnes ne peuvent faire fi de leurs responsabilités ( exemple le CUSM) et se laver les mains de la mauvaise administration de l’ entité qu’ils administrent.

Allaire mentionne dans son article, L’éthique et la cupidité:

Or, ce qui caractérise la plupart des hommes et des femmes, hormis les saints et quelques héros, c’est le fait que cette résistance aux pressions de l’intérêt personnel n’est pas illimitée. Les individus ont tous un point de rupture des valeurs, un point de bascule entre l’intégrité et la cupidité….C’est ainsi qu’insidieusement la cupidité, faute d’un meilleur terme, en vient à infecter tout le système économique. Peu importe comment on nomme ce sentiment, il asperge d’acide les valeurs d’une société. Médecins, avocats, ingénieurs, architectes, électriciens, plombiers, artistes, professeurs, enseignants, infirmières, policiers, pompiers, tous ces gens qui jouent un rôle essentiel dans une société en viennent à ressentir une certaine rancœur envers un système de rémunération (comparativement) inéquitable et à développer, lorsque l’occasion se présente, une certaine tolérance envers des pratiques douteuses mais lucratives…..Il faut cesser de mesurer la valeur sociale d’un individu par sa fortune et son train de vie. Il faut redonner une place d’honneur à ceux qui travaillent au bien de la société pour de modestes récompenses monétaires. Il nous faut éviter de construire des systèmes d’incitatifs monétaires qui exercent d’énormes pressions sur l’éthique.

Référence: http://www.lesaffaires.com/blogues/yvan-allaire/allaire–lethique-et-la-cupidite/551930  

Je pense que les administrateurs devraient avoir des “certificats” attestant de leurs compétences pour faire partie d’un conseil d’administration, de la connaissance de leurs devoirs et surtout de leurs responsabilités.