attardée. C’est limite si je ne crois pas encore au Père-Noël…
Pourtant dans mon travail noël est un énorme coup marketing qui débute dès le mois d’octobre et s’intensifie au fur et à mesure que l’on approche de la date fatidique. Stress, angoisse, satisfaction client. Il faut se plier en quatre pour contenter des gens qui ne remarqueront même pas vos efforts tant ils considèrent que tout leur est dû. Un mauvais moment à passer dit-on, l’air amusé presque blasé.
Quand j’étais petite, mes parents prenaient toujours des vacances à noël aussi cette période représente de vrais bons moments passés en famille, et non pas des repas hypocrites comme on en voit dans le théâtre de boulevard. Autant vous dire que lorsque j’ai commencé à travailler le cap fut difficile à surmonter. Toute la semaine on regardait les bêtises qui passaient (et passent encore) à la télé : Sissi, Super noël, etc mais mon préféré était de loin La caverne de la rose d’or, une sorte de Seigneur des anneaux pour les enfants avec le budget d’une série Z. Aaaah, Tarabas ! Mauvais acteur mais tellement beau.
A force de me languir noël je ne le vois plus passer. Des semaines de préparation, de stress pour une journée qui passe en un éclair. Chaque année je me jure de changer de travail pour ENFIN avoir le droit, moi aussi, de poser des congés en décembre. Chaque année ça ne se produit pas et pourtant j’y crois : cette fois, ça sera la bonne !