Pour sûr lorsque vous avez lu le titre de cet article vous vous êtes demandé de quel genre de femmes il s'agit ici. En réalité le sujet est celui du titre d'un reportage de la chaîne National Geographic intitulé initialement Wild wives of Africa.
Le journal américain Newsone titrait Wild wives of Africa, racist or creative ? et publiait ces mots :
Cette série documentaire a commencé en 2011 et a été rediffusée dernièrement. Le titre femmes sauvages d'Afrique voudrait-il sensiblement dire que la femme d'origine africaine se comporte comme un animal ? Etait-il judicieux ou prémédité de choisir un tel intitulé ?
L'américaine Melissa Harris-Perry (photo ci-dessous) décrit cela comme The crooked room (la pièce où on courbe le dos) ; quand la société se confronte aux stéréotypes raciaux :
Quand le monde autour de vous tombe dans des stereotypes de race, de sexe, de culture il est peu de gens qui s'en rendent compte puisque ce sont uniquement ces mêmes gens qui en sont victimes. Alors là vous êtes entré dans The crooked room. Tout ce que vous pouvez faire c'est essayer de trouver votre équilibre au milieu de tout ça pendant que le reste du monde ne s'est aperçu de rien.
Beaucoup de filles ont été élevées avec la pensée que les garçons sont plus forts, plus séduisants et protecteurs. En somme c'est eux qui mènent la danse. En réalité les femmes ont beaucoup de surprises cachées et quelques fois ce sont elles qui possèdent le vrai pouvoir. Dans le premier épisode de Femmes Sauvages d'Afrique nous tenteront de vous montrer comment les femelles trouvent la nourriture dans la nature. Y a-t-il une femelle parmi nous mieux équipée que les autres pour affronter la savane ? Laura la lionne bien sûr. Elle doit chasser pour se nourrir ainsi que pour nourrir sa famille.
Que diriez-vous si un reportage était fait sur les chiens bulldogs, les rats et que l'on titrait "Les hommes de France" ? Ou encore si l'on faisait un reportage sur les cafards, les mouches et qu'on l'intitulait "Les femmes blanches ces parasites" ? Le titre de ce reportage accompagné de l'affiche de ces singes bonobos étaient en tous points racistes. Il s'agit d'un racisme qui ne sera pas pointé du doigt puisque ressenti uniquement par peu de gens, un racisme banal ; nous sommes entrés dans The crooked room. Ce reportage n'a été jusque là diffusé qu'en anglais et aux Etats-Unis.
Sources : Newsone.com