Le MJIC dénonce la répression policière des jeunes chômeurs à Ouargla

Publié le 04 janvier 2013 par Kabyle @Madjid_SERRAH

ODH Tizi-Ouzou : Amnesty International (AI) a commenté les arrestations qui ont eu lieu à Ouargla :  « Nous croyons que les autorités algériennes ont recours à ces accusations pour intimider les militants et les manifestants qui manifestent contre le chômage des jeunes et la pauvreté. ». A déclaré Philip Luther, le directeur d'AI pour le  Moyen Orient et l’Afrique du Nord

Selon Philip Luther « Les autorités ne doivent pas détenir ou poursuivre des manifestants pacifistes » et « Si Tahar Belabes est accusé de « Attroupement non armé », cela confirme le recours des autorités algérienne à l’harcèlement judiciaire à l’égard des militants en Algérie ».

De son coté, le Mouvement de la Jeunesse Indépendante pour le Changement  (MJIC) et dans un communiqué rendu publique aujourd’hui 4 janvier et dont nous avons reçu une copie a condamné « la répression policières qu’ont subi nos camarades de la CNDDC (Coordination Nationale pour la Défense des Droits des Chômeurs), exige leur libération immédiate et sans conditions et reste solidaire avec tous les militants des causes justes. »

La ville d’Ouargla au sud algérien a connu des manifestations des jeunes chômeurs de la région, des centaines selon la presse locale, qui ont manifesté au centre de la ville pour protester contre le chômage, la marginalisation et la gestion de l’emploi dans cette ville pétrolière.

Suite à des affrontements avec les services de l’ordre, la police a arrêté six manifestants dont M. Tahar Belabes coordinateur de la CNDDC. Ils vont passer devant le procureur de la république pour « attroupement non armé » et «obstruction de la voie publique ».

Madjid