Quant au réalisateur de "The Artist", Michel Hazanavicius, il explique: "Le public ne paye pas en tant que contribuable, il paye en tant que public de cinéma. Si vous n'allez pas au cinéma, que vous n'êtes pas abonné à Canal+, vous ne financez pas le cinéma".
La Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, défend le mode de financement actuel du cinéma français. Elle avise toutefois qu'il y aura de nouvelles régulations à trouver et se dit "favorable" à un grand débat sur le montant des cachets. Même si elle déclare: "Les politiques ne peuvent pas grand-chose contre les gros salaires dans le cinéma", et ajoute: "Ça se règle par la fiscalité. Cela a toujours été un mode de régulation plus efficace que de fixer un plafond qu'on peut toujours contourner", dans l'ensemble, le mode de financement actuel du cinéma français pour Aurélie Filippetti "est un mécanisme fin, juste, vertueux qui génère plus d'argent qu'il n'en prélève sur la filière." "Je veux maintenir cette logique", affirme-t-elle.
Alors ces Assises du cinéma le 23 janvier 2013 apporteront-elles un grand bouleversement dans la redistribution des subventions et autres répartitions?... A voir. Après le pavé dans la mare lancé dans la presse par le producteur et distributeur Vincent Marav...