« La FMF engage cette procédure afin d'obliger l'ANSM à argumenter clairement sa position au lieu de jouer à la politique du parapluie en laissant en première ligne chaque professionnel de santé au moment où des patients portent plainte.
La FMF rappelle que :
· Si un médicament est dangereux et que le rapport bénéfice/risque est défavorable, ce médicament doit être suspendu ou retiré.
· Si un médicament est dangereux, le non remboursement n'enlève rien à sa dangerosité.
· Si un médicament est dangereux, comment se fait-il que les gouvernements et leurs organismes satellites dédiés ne s'en aperçoivent que plus de 10 ans après les premières alertes scientifiques et aient laissé les génériques se développer ? Un gouvernement responsable est un gouvernement qui sait prendre des décisions réfléchies, assume ses responsabilités et ne reproche pas au prescripteur ce qu'il n'est pas en situation de gérer. La FMF rappelle que la prescription médicamenteuse doit être médicale et que la pharmacopée qui est à la disposition des médecins est sous la responsabilité des organismes qui en donnent l'autorisation de mise sur le marché ».
Alors que le débat sanitaire sur les pilules de 3ème génération et leur risque de thromboembolie veineuse (TEV) ou de thrombose artérielle dure depuis maintenant plus de 3 ans, que 10.000 plaintes se sont accumulées aux Etats-Unis, quelques dizaines en France, il semble légitime de se poser la question d'interdire purement et simplement ce type de contraception. Cependant, un obstacle d'importance, ces pilules de 3ème génération représentent aujourd'hui 50% des pilules contraceptives utilisées en France.
Source : Communiqué FMF La FMF dépose plainte contre l'ANSM (Visuel Fotolia)
HAS Contraceptifs oraux estroprogestatifs : préférez les «pilules» de 1re ou 2e génération - et CONTRACEPTIFS ORAUX 3 G FICHE BUM