Le mariage face à son destin : abîme ou profondeur?

Par Victor Vieilfault @Vic_Vieilfault

La prière c'est la profondeur du silence. 
L'espérance c'est la profondeur de l'espoir. 
La mort c'est la profondeur de la vie. 
La fidélité c'est la profondeur du temps. 
Le sourire c'est la signature de Dieu. 
La nostalgie c'est la profondeur du Ciel.
La patrie c'est la profondeur des communautés.
Le mariage c'est la profondeur des sexes. 
N'est-ce pas? ;-)

Une société sans le recul de l'humour de l'invisible fonce tout droit dans le pire des totalitarismes : la vie prise au pied de la lettre!
Le mot "humour" tient dans les entrailles maternelles de la langue française une contraction toute mystérieuse : alliance d'humilité et d'amour il est l'enfant des tout petits. Sans lui c'est l'orgueil ou le mensonge qui viennent se glisser dans nos liens.
Si les fonctions maternelle et paternelle agissent visiblement dans le quotidien, les êtres masculin et féminin rayonnent mystérieusement dans le silence. Le visible s'adapte pour permettre la survie, l'invisible transparaît pour insuffler la vie.
Une femme peut assurer la fonction paternelle et un homme la fonction maternelle, certes, mais une femme ne pourra jamais rayonner de la profondeur du masculin comme un homme de la profondeur de l'autre sexe. C'est la loi naturelle. On n'y peut rien. Si la vie a un sens, il est très certainement enfoui dans la complémentarité homme-femme. C'est le bon sens. La logique qui nous tient au réel.
En niant l'évidence on sort de l'expérience commune pour tomber dans l'abîme sans fond du relativisme.
Le mariage classique est une matrice du réel. Il plonge l'humanité dans le mystère des générations. Le mariage pour tous est un mirage sans fondement. Il plonge l'humanité dans le brouillard des rêveurs.
Chaque journée est une occasion de se réveiller davantage. Ce 13 janvier 2013, embaumons la capitale du parfum de l'aurore : la famille.