L'étude a porté sur des souris gravides exposées à des doses faibles de tributyline similaires à celles retrouvées dans l'environnement et constate l'augmentation de la graisse corporelle, de la graisse du foie gras et la modification de l'expression de gènes spécifiques chez les "enfants", "petits" et "arrières -petits-enfants» non exposés eux-mêmes à la substance.
Des effets permanents et transgénérationnels : Ces résultats suggèrent que l'exposition précoce à la vie à un perturbateur endocrinien comme celui-ci peut avoir des effets permanents et transgénérationnels d'accumulation de graisse sans exposition supplémentaire, explique l'auteur principal, Bruce Blumberg, professeur de sciences pharmaceutiques et de biologie cellulaires. Des effets épigénétiques, car ces effets semblent se transmettre sans mutations de l'ADN. Ils entraînent une modification du développement des cellules souches mésenchymateuses, les prédisposant à devenir des cellules graisseuses.
Des niveaux importants de tributyline sont également relevés dans la poussière de l'air intérieur, ce qui est important pour les jeunes enfants qui passent beaucoup de temps sur les planchers et les tapis. D'autres personnes seront exposées par l'ingestion de poissons et de fruits de mer contaminés.
Source : Environmental Health Perspectives doi:10.1289/ehp.1205701 January 15, 2013 Transgenerational Inheritance of Increased Fat Depot Size, Stem Cell Reprogramming, and Hepatic Steatosis Elicited by Prenatal Obesogen Tributyltin in Mice(Visuel© JackF - Fotolia.com)
Obésité de l'enfant (1/6)Troubles du comportement alimentaire