Julien Gracq, dernier rivage... à la BNF

Les manuscrits de Julien Gracq, décédé le 22 décembre dernier à l’âge de 97 ans, viennent d’être versés à la Bibliothèque nationale de France, selon les dernières volontés de l’écrivain.

Julien Gracq

Crédit Photo : Roland Allard/Vu

Outre la quasi-totalité des manuscrits autographes et brouillons de ses romans et essais (Un beau ténébreux, La Littérature à l’estomac, Le Rivage des Syrtes, Un balcon en forêt...), le versement contient également des manuscrits inédits « au moment de sa mort », des dossiers de travail, des notes et autres carnets qui, eux, ne seront pas consultables avant vingt ans.

Né le 27 juillet 1910, Julien Gracq avait publié son premier roman Au Château d’Argol chez l’éditeur José Corti, auquel il est resté fidèle toute sa vie.

Il estimait que ses manuscrits devaient entrer en possession de la BNF :

« Une demeure à ce qui constitue les vrais restes matériels d’un écrivain »

Dans la biographie de ce géant de la littérature française, nous découvrons qu'il a animé le cercle d’échecs de Quimper et qu'à la fin de sa vie, Julien Gracq ne sacrifiait plus à la passion des échecs que par les problèmes.

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