Depuis un pic, situé en 1991, le nombre de décès n'a cessé de diminuer, selon ces statistiques annuelles sur l'incidence du cancer, la mortalité et la survie réalisées à partir des données de l'Institut national américain du cancer, des U.S. Centers for Disease Control and Prevention et du National Center for Health Statistics. Les taux de mortalité par cancer sont ainsi passés de 215/100.000 en 1991 à 173/ 100.000 en 2009 et continuent de baisser pour les 4 principaux cancers, du poumon, du cancer colorectal, du sein et de la prostate.
En 20 ans, les taux de mortalité ont diminué
· de plus de 30% pour le cancer colorectal, du sein, du poumon,
· de plus de 40% pour le cancer de la prostate.
Des baisses attribuables à la réduction du tabagisme pour le cancer du poumon et à l'amélioration de la détection précoce et du traitement pour les cancers colorectal, du sein et de la prostate. De nouveaux progrès pourraient encore être accomplis, selon les auteurs, si l'on pouvaient mettre, en application des connaissances existantes sur tous les segments de la population, c'est-à-dire en offrant une égalité d'accès à des soins personnalisés et optimisés.
L'incidence de certains cancers continue d'augmenter. Il s'agit du mélanome et des cancers du foie, de la thyroïde et du pancréas. Le cancer du pancréas représente un cas très spécifique : L'absence de progrès dans la prévention primaire, le diagnostic et le traitement de ce cancer ont conduit, durant ces 10 dernières années à une augmentation du taux de mortalité. Pourtant, le cancer du pancréas, soulignent les auteurs, est l'un des types de cancer les plus mortels. Le pronostic de la plupart des patients atteints ne dépasse pas, en général, la première année du diagnostic, et seulement 6% d'entre eux survivront à 5 ans. Le rapport attire donc l'attention sur ce cancer mortel et la nécessité d'accélérer les recherches et la mise en œuvre de mesures.
Une baisse d'incidence générale de 1,5 à 1,8% : Les taux de mortalité par cancer ont diminué globalement de 1,8% par an chez les hommes et de 1,5% par an chez les femmes sur ces 5 dernières années de manière constante, à un rythme néanmoins moins élevé que durant la précédente décennie. De grands progrès, donc, principalement dus au diagnostic plus précoce des cancers du sein ou colorectal et à l'amélioration des traitements.
Source: CA: A Cancer Journal for Clinicians doi: 10.3322/caac.21166 online: 17 JAN 2013 Cancer statistics, 2013 (Vignette cancer cells CDC)