Ivyrise sort son premier album

Publié le 20 janvier 2013 par Slarue1 @larueofficiel

Après une tournée aux côtés des McFly et une 1ère partie de Bon Jovi, Ivyrise rencontre un vif succès en France avec Line Up The Stars (feat Dania Gio) et Je te donne en duo avec Leslie.


L’histoire d’Ivyrise est celle de tous les groupes anglais que l’on aime. Musiciens depuis toujours, rencontrés au lycée, ayant parcouru les clubs de leur pays, les remplissant à la seule force du bouche à oreille, pour finalement livrer un premier album en forme de résumé de ces vies dédiées à la musique.

 

Les quatre garçons d’Ivyrise, Ben Falinski (chant), Dan Tanner (guitare), Mark Nagle (basse) et Josh Key (batterie) se sont rencontrés à Londres, à la Academy of Contemporary Music, école qui abrita notamment Ed Sheeran. Ils y seront bercés par le son des Beatles, des Who, des Led Zep et de Coldplay.

Chez Ivyrise, si la dernière touche se fait en groupe (les arrangements), la composition et l’écriture sont assurées par Ben Falinski. Celui que l’on découvre en France depuis quelques mois avec son titre Line up the Stars et plus récemment avec sa participation au projet Génération Goldman, a derrière lui un long passé, et pas seulement musical.

Ben Falinski commence le piano à 5 ans. Autodidacte, il ne sait alors pas lire la musique, mais est capable de retranscrire n’importe quelle mélodie, et d’en créer par dizaines. Ses premiers pas, il les fait sur le piano de son lycée. Ses premiers titres, il les écrit pour sa mère, malade du cancer et hospitalisée. Chaque soir, il se rend à son chevet et lui joue ses chansons. C’est dans la peine et la douleur que lui viennent ses inspirations. Il en est toujours ainsi aujourd’hui : « Si je ne pleure pas en écrivant une chanson c’est que celle-ci est bonne à jeter à la poubelle. » explique-t-il.

Sa musique, Ben Falinski en cherche aussi l’inspiration dans ses voyages. Passionné d’histoire (il l’a étudiée à la fac), Ben parcourt les grandes capitales d’Europe, celles-là mêmes qui sont marquées par leur héritage historique. Barcelone, Rome, Istanbul, Edinburgh et bien-sûr Paris.

 

A force d’allers-retours dans la toute proche capitale française, Ben finira par y poser ses valises. Mais pas pour déambuler comme un touriste classique, bien au contraire. Il a alors 18 ans et ne possède rien. Pour gagner sa vie, il chante dans le métro, seul.  Une expérience aussi difficile qu’enrichissante. Il y rencontre un jeune producteur et enregistre ses premiers titres, en banlieue parisienne… La France serait-elle depuis toujours une terre d’accueil privilégiée pour la musique de Ben Falinski ?

 

De son passage à Paris, il gardera un attachement profond pour la musique française : hier Pascal Obispo (piano oblige) et Jean-Jacques Goldman, aujourd’hui Superbus et les BB Brunes… Il en gardera aussi une conviction profonde : il y reviendra tôt ou tard, grâce à la musique.

C’est avec la création d’Ivyrise que Ben découvre la scène. Plus de 200 concerts à travers l’Angleterre, la plupart du temps dans de petits clubs, où les places sont vendues par le groupe lui-même à la sortie des salles de concert et des pubs les soirs précédents leurs performances. A quatre sur la route, se débrouillant avec les moyens du bord et la furieuse envie de faire connaître leur musique. A force de persévérance, ils finissent par assurer la première partie de Bon Jovi au Stade de Twickenham80 000 personnes pour ce jeune groupe, de quoi marquer à tout jamais… Plus que le nombre de spectateurs, c’est la rencontre avec Bon Jovi qui restera gravée dans la mémoire de Ben Falinski. Spécialement quand il lui glisse : « Tu peux faire tout ce que tu veux de ta vie. Soyez le meilleur groupe que vous puissiez être, et on se reverra ici, dans ce stade, dans 10 ans ». Depuis, Ben Falinski ne cesse de tout mettre en œuvre pour réaliser cette prophétie.

 

On l’aura compris, tout est vrai dans Ivyrise : de vraies chansons, un vrai songwriter, de vrais performers. Ce jeune homme aux allures de gendre idéal qui commença la musique pour soulager et apaiser sa mère souffrante et qui livre aujourd’hui un album diablement efficace entre pop et rock, n’est pas pour autant sans réserver quelques surprises. Musicien hors pair, lecteur assidu de Shakespeare et fin cuisinier passionné par la culture méditerranéenne ne sont que trois des nombreuses facettes d’un Monsieur qui ne manquera pas de continuer à surprendre.