La troisième édition de RAMDAM s’est clôturée ce mardi 22 janvier sur des résultats extrêmement positifs tant au niveau de la fréquentation – en hausse de près de 50% avec un total de quelques 9000 spectateurs – qu’à celui de la satisfaction affichée par les festivaliers séduits par la programmation, la convivialité des espaces et la richesse des débats avec les invités venus du monde entier (Québec, Corée du Sud, Sénégal…).
La particularité de ce nouveau festival est qu’il présente des films mais aussi des documentaires qui dérangent à l’image de la petite Naïde remise aux lauréats car compétition il y a ! Cette statue est l’œuvre du sculpteur George Grard. Elle fit scandale à Tournai lorsqu’elle fut érigée sur le Pont à pont en 1950, de par sa nudité. L’Evêché de Tournai exigea alors qu’elle fût déplacée, sous peine de modifier le parcours de la Procession de Croix. Elle fut donc exilée sous le pont, à l’abri des regards, pendant de longues années. Ce n’est qu’en 1983, qu’elle regagne son emplacement initial, sans remous, et qu’elle devient un symbole de liberté et la patronne des « carnavaleux ».
Les lauréats sont :
Ramdam du meilleur film : Broken de Rufus Norris
Ramdam du film le plus dérangeant : Despues de Lucia de Michel Franco
Meilleur Ramdam de l’année : Au Nom du Fils de Vincent Lannoo
Et citons, enfin, le prix du jury de la presse (qui est ici un teckel et non une naïde en hommage à Patapouf, le chien de Martine… qui est donc tournaisienne) a l’excellent documentaire The Queen of Versailles de Lauren Greenfield.