Let me tell you about Homestuck

Publié le 30 janvier 2013 par Mad_dog @Mad_Chien

Il est temps de vosu présenter l’une des bds en ligne les plus bizarres de ces trois dernières années.

Ok, commençons les choses clairement, cette chronique n’est pas destinée aux gens qui souhaitent lire Homestuck. Ceux qui veulent le faire n’ont qu’a se taper les 5700 pages de cette bande dessinée totalement foutraque et encore en publication. Et 5700 pages, c’est trèèès long, à moins de n’avoir que ça a faire de vos journées, ne comptez pas finir en moins d’un mois. Du coup, comment parler de cette bd, de son rapport à la web-culture et des mèmes qui y sont associés et surtout de sa fan-base encore plus tarées, monomaniaque et intrusive que celle de Mon Petit Poney  sans spoiler un minimum ?

Du coup, je m’adresse aux gens qui n’ont pas lus Homestuck, qui n’ont à priori aucune raison de lire Homestuck et qui ne liront peut-être pas Homestuck (parce que « tl;dr ») et de leur expliquer ce que c’est que ce bazar, car au ressortir de 5700 pages d’images sous photoshops, de gifs animés, d’interminables compte-rendus de discussions, de musique chip-tune, de clones paradoxaux, d’animations flashs, de discussions temporelles, de monde parallèles, de mises en abimes, de brisage de 4eme mur, de jeux flashs interminables, il faut faire partager. Laissez-moi vous parler d’Homestuck !


… ou pas…

A noter que cette chronique, je vais tester la nouvelle fonctionnalité de WordPress : la galerie d’images. Il faut dire que si ça peut permettre de gagner en lisibilité, c’est pas si mal (surtout que visiblement, WordPress ne souhaite plus redimensionner les images…)

Aux origines d’Homestuck :


(Le style du webcomic changeant souvent, je vais marquer lorsqu’il s’agit d’un fan-art ou pas… Ici, c’est un fan art…)

Dire qu’Homestuck est une bande dessiné en ligne n’aide pas à comprendre ce qui fait dès le départ la bizarrerie de l’oeuvre. En effet, dès le départ, l’histoire s’inscrit comme une parodie des jeux de points et click et en particulier des jeux « d’escape room » qui explique plutôt l’origine de son titre (« Homestuck signifiant « Enfermé à la maison. ») En effet, dans certains jeux en « point & click » il s’agit de se creuser la tête sur la façon dont on va sortir d’une pièce, à priori fermée en s’aidant des nombreux indices que l’on peut trouver à l’intérieur.

Pour exemple, (et si vous avez 55 minutes à perdre…) voici un exemple d’Escape Room commentée par les joueurs (prise TOTALEMENT par hasard, tiens…) :

En 200?, un jeune internaute du nom d’Andrew Hussie propose avec « Jailbreak » une parodie de ce genre de jeu sur un forum. Il poste une image faite sous Paint avec un bonhomme prisonnier. Les internautes proposent des actions à effectuer et selon les actions, il dessine ce qu’il va se passer.

A noter que l’une des premiere proposition fut de lui demander « d’avoir des bras » (il en a, ils ne sont juste pas dessinés) ce qui deviendra un gag récurrent dans les autres bande-dessinées. Jailbreak se finit vite, car partant dans le n’importe quoi le plus total selon les suggestions, avec du pipi-caca à la clé, mais néanmoins certains gags sont mémorables, comme la citrouille qui ne cesse de disparaître et d’apparaître à tout bout de champs. Après Jailbreak, Hussie propose une sorte de bd « dont vous êtes le héros » qu’il ne finira pas et du nom de « Bard Quest » (la quête du barde…)

Puis, il propose une autre bd partant sur le même principe, du nom de Problem Sleuth, où le personnage incarne Problem Sleuth, un personnage de détective privé. Là encore, Problem Sleuth est enfermé dans son bureau et n’arrive pas à en sortir.

Rapidement, au fil des propositions, Problem Sleuth découvre que d’autres détectives sont prisonniers dans les pièces d’a côté et le point de vue change pour prendre alternativement le point de vue des autres inspecteurs. L’histoire part très très vite en cacahuète, mais se poursuit pendant un an : les personnages se dédoublent, partent dans le temps, combattent des monstres, traversent les dimensions, réusissent à négocier avec des elfes sans vraiment réussir à sortir dans la rue. Au fil d’un an Hussie peaufine déjà l’ébauche d’Homestuck : multiplication des intrigues, mises en abymes permanente, réitérations des , utilisations des mèmes, et commence à animer ses dessins pour faire des petites animations gif de plus en plus fouillées.

Problem Sleuth aura néanmoins une fin au bout de 1900 pages qui partent dans tous les sens.

Andrew Hussie

Pour Homestuck Hussie à une autre idée qui consiste carrèment à tout faire sous forme de jeux sous flash. Il élabore un prototype et se dit que ça lui prendra trop de temps par jour. Du coup, il abandonne mais fera énormément de gif animés et continuera la narration sous forme de commandes à donner au personnage. Ainsi, la première chose sera de donner un nom au personnage et comme tout joueur, le premier gif demandera de lui donner un nom tout pourri.

Bref, comme souvent, le début d’Homestuck commence avec un personnage, John, seul dans sa chambre. Celui-ci souhaite jouer à un nouveau jeu vidéo avec ses amis, dont les discussions vont se faire part dialogue de chat (ou « pesterlog », selon la terminologie inventé par l’auteur.) Un système qui reste tout au long de la série : les dialogues entre chaque personnages est sous forme de logs, ce qui rend parfois la lecture totalement laborieuse.

(Et c’est loin d’être le dialgoue le plus long du webcomic…)

Si la tonalité reste assez loufoque, l’histoire va se complexifier au fur et à mesure des pages. Ainsi, les personnages sont incapables de ranger un objet sans un système de « sylladex » qui rend les choses étranges et finalement, le fait de jouer à un jeu va modifier leur environnement immédiat. Hélas, toutes personne ayant commencé le jeu se retrouve avec un météorite sur le point de percuter sa maison. John, puis ses amis, réussissent à avoir la vie sauve en transposant leurs maisons dans le jeu vidéo (tandis que dans le futur, les personnages du jeu vidéo vont trouver refuge sur terre…)

On voit que face à Problem Sleuth, la technique est devenue bien meilleure, incluant des passages de jeux-vidéos vidéos, puis des gifs bien mieux animés, et des passages musicaux sous forme de dessin animé. Voici par exemple, celui qui conclut la fin du premier acte de l’histoire (à l’époque, la technique était encore rudimentaire…)

(fan art)

Les 4 personnages principaux :


(fan art)

Les héros d’Homestuck sont au nombre 4 ados de 13 ans, dont l’histoire se retrouve intimement lié au jeu et ce, dès leur naissance. En effet, à force de jouer avec les voyages dans le temps, le récit va raconter que tous sont nés d’une manipulation de John dans le futur : il crée 8 « clones paradoxaux » de lui et de ses potes et les envoie involontairement à divers points du temps, ce qui fait que pour chaque personnage, il existe son double dans le passé.

- John Egbert : Le « leader » du groupe. Il adore vivre les films pourris comme « Les ailes de l’enfer » (son acteur préféré est Nicolas Cage) « Contact », etc…. Il vit avec son père (qui n’est lié à personne de particulier) qui est fan de pipes et d’arlequins. Son clone paradoxal se nomme Jake  et est le grand père de Jane.

John sous sa forme originelle

John plus loin dans l’histoire

- Rose Lalonde : La plus intelligente et la plus cynique du groupe. Elle est passionnée de tricot et d’invocation de divinités monstrueuses à la Chtuluh. Elle a une relation passive/agressive avec sa mère, qui se trouve être son clone paradoxal, Roxy.

Rose sous sa forme originelle

Rose un peu plus loin dans le webcomic

- Dave Strider : Le personnage « cool » de la bande, qui porte des lunettes de soleil en permanence. Il est passionné par les katanas, le rap et fait son propre webcomic. Il vit avec son frère, qui se trouve être son clone paradoxal, Dirk.

Dave strider à la base

Dave un peu plus loin dans la saga

- Jade Harley : Le personnage mystique de la bande : Jade est capable de voir dans le futur. Passionnée par les citrouilles et les peluches, elle vit avec son chien Becquerel, un animal capable de manipuler l’espace temps et qui l’a élevé, son père étant mort lorsqu’il était enfant. Son clone paradoxal se trouve être la grand-mère de John.

Jade sous sa représentation simple

Jade plus loin dans la saga

(fan art)

Evidemment, les personnages ont eu aussi droit à pas mal de fans arts :

« évidemment… »
gif « fan made »
Un résumé des différents personnages

Gif
Cosplay Striders

Rose et son guide

Rose et un batracien

« J’emmerde ce jeu.. »
Les pensées gays ne me rattrapperont pas (Les fans aiment bien inventer des relations homosexuelles inventés, et Andrew Hussie se marre à poser des fausses pistes….)

« Je ne suis pas…. homosexuel ! »

(Ha, les fans qui veulent du yaoï…)
(Ceci n’est pas un fan art par contre…)

Cosplay, car les fans sont fans

Mais surtout, petit à petit dans le récit, les personnages vont se faire troller par d’autres joueurs. (Ne pas oublier qu’il s’agit de logs de tchats.) Une certaine forme de complicité apparaît entre les trolls et les joueurs et les personnages apprendront que les trolls sont en vérité.. de véritable trolls.

Les Trolls :

Fan art montrant les trolls et les personnages principaux d’Homestuck

Les trolls sont en fait des joueurs issues d’un monde parralèle et ayant joué sur une autre session qu’eux. Ils en veulent tout d’abord à mort parce que la session des humains à perturbé leur partie, mais au final, tous chercheront à agir ensemble.

Alors, de gauche à droite, nous avons :
- Karkat. Cancer. Leader et énorme colérique.
- Terezi. Balance. Trolleuse amusée
- Gamzee. Capricorne. Clown défoncé au soda.
- Maryam. Vierge. Arbitre et conscience du groupe.
- Vriska. Scorpion. Trolleuse sévère et franc-tireuse.
- Aradia. Belier. Mystique de l’équipe.
- Nepeta. Lion. Joueuse naïve et observatrice.
- Equius. Sagittaire. Serviteur, gros bras et technicien.
- Tavros. Taureau. Ame damné et souffre douleur de Vriska.
- Eridan. Verseau. Noble. Pédant et suffisant.
- Feferi. Poisson. Noble. Gentille et altruiste.
- Sollux. Gemeau. Technicien et voyant du groupe.

Les trolls sont les personnages préférés des internautes et des fans qui vont les représenter sur des tonnes de supports différents. Il faut dire que chaque troll correspond à la fois à une couleur, à un signe du zodiaque, mais aussi à une rage-face, comme le montre le tableau ci dessous.

Je ne suis pas « tout à fait d’accord » mais il est évident que Karkat est une incarnation vivante de « rageguy »

A vrai dire, chaque troll a aussi une façon de s’exprimer différentes renvoyant à différentes façon de parler sur le net ainsi qu’au L33t Sp34k des premiers trolls du net. Ainsi, Nepeta ne s’exprime que par roleplay sous forme d’astérisques (*Nepeta saute sur Karkat et lui fait des bisous) tandis que Terezi change ses lettres par des chiffres (« Wh4t N0w ? « ) ce qui rend le comic encore plus bizarre à lire.

fan art
Fan art autour des signes zodiacaux des trolls
Fan art sur les attitudes nobles de feferi

Fan art de Vriska
Fan art

Fan art
« Hé, les gars, qu’est ce qui se passe ? »

gif animé autour des personnages
« Ho non, pas encore… »
Fan art de John et Vriska

Fan art de Terezi
Détournement d’Eridan
Ceci n’est pas un fan art

Fan art de Vriska
Fan art
« C’est fantastique »

« Je ne crache pas des insanités. Je les prononces clairement, comme une Lady. »
Ceci n’est pas un fan art
Fan art (mignon) de Karkat et Terezi

Fan art
Fan art de Nepeta
« Bah, je déteste ces idiots qui respire de l’air. » « Ceci dit ils font d’excellentes pizzas. »

Gif – Fan art
« Equius accroche toi à ma queue »
Gif fan art

Ceci n’est pas un fan art
Fan art de Rose et Kanaya (longtemps un fantasme de fan…)
Fan art Rose / Kanaya

Fan art
Fan art – (Vriska & Feferi)
« Kanaya accroche toi à mes seins » « Explosionzarb »

« Tumblr, accroche mon torse » « Temps »
« Karkat accroche toi à mes putaisn de cornes » « Putain de miracles »
« K4rk4t accroche toi à mes » « Minute, je n’accrocherais rien » « C »est allé trop loin ces histoires d’accrochage et de gens qui s’envolent. Tu sais quoi, trouve quelqu’un d’autres » « d4ve » « 4ccroch3 toi à m3s s3eins » « tu as eu ta chance mec » « Karkat, accroche toi à m… »

Fan art
Fan art de Nepeta
Fan art – Feferi

Il fallait que ça arrive : un détournement façon MLP
« La chose dont j’ai le plus peur après les zombies… Ce sont les putains de clowns… »
Ceci n’est pas un fan art

« Tais-toi femme et grimpe sur mon Lusus »
Fan art de Karkat

Fan art de l’ancêtre de Vriska
Cosplay de l’ancêtre de Vriska

Cosplay des trolls
Cosplay de Gamzee version énervé
Cosplay de Vriska


Les doubles post-scratch :

A un moment donné de l’histoire, les personnages en complicité avec les trolls vont être obligés d’effectuer un « scratch » sur leur partie consistant en un RESET. On se retrouve donc avec un nouveau monde où les clones paradoxaux des différents personnages sont désormais les héros. Sauf que comme il s’agit d’un monde où tout à été rebattu, leur personnalité, leurs affinités, leur histoire et la temporalité est différentes : certains sont les enfants de ceux dont ils sont les parents dans la première réalité.

Donc de gauche à droite :
- Jane Crocker – Roxy Lalonde.
- Dirk Stryder – Jake English

La même chose arrive avec les trolls, ce qu’il existe deux autres versions alternatives des trolls (donc 3×12 = 36 trolls, dont trois par signes du zodiques :

Les anciens : (Ce sont les ancêtres des trolls que l’on connait…) On ne les voit qu’à travers des flash-backs obscurs dans lesquels leur histoire est racontée comme s’ils n’avaient pas de noms..

Fan art

Fan art

Les post-scratchs trolls : Après le scratch, les anciens ont pris la place des nouveaux dans le monde contemporains… Leurs looks sont proche des anciens, mais leur personnalité et ce qu’ils ont vécus est différent. Ainsi, si par le passé le troll du cancer y est vu comme un prophète, dans la version « post-scratch » c’est un gros raseur.

Autres personnages de Homestuck :

On trouve aussi dans ce bazar des tonnes d’autres personnages. Ainsi, on tout les personnages issues du jeu « SBURB » qui vivent à l’intérieur de la session des joueurs et seront appellés à vivre sur Terre dans le futur.

Parmis ces personnages, calqués sur le jeu d’échec se trouve un roi et une reine, mais aussi 4 subalternes, Spades Slick, Hearts Boxcars, Diamonds Droog, Clubs Deuce, . Ces quatres personnages sont aussi connus dans une réalité parallèle comme le « Midnight Crew » et sont les héros du webcomic se trouvant sur MSPA lorsque John et ses amis allument leur ordinateur. Les membres du Midnight Crew se battent contre 16 personnages (dont chacun porte le signe d’une boule de billard américain.)

Spade Slick est plus connu sous le nom de Jack Noir. C’est l’un des personnages les plus perturbant, car il se rebelle et fout la merde dans la partie. Il va devenir petit à petit un personnage omniscient capable de tuer n’importe quel personnage en un clin d’oeil. Et pas mal de personnages principaux vont se faire assassiner au détour d’une page, de façon totalement arbitraire.


(Jack Noir sous sa forme initiale…)

Jack Noir sous sa forme « prototypée »

Même si Jack Noir est un fou furieux, le méchant principal de la série se trouve être Lord English.

Et deux joueurs d’une autre session, appellés les « chérubins » ressemblent étrangement à des versions « mignonnes » de Lord English.

On trouve aussi d’autres personnages comme « Doc Scratch » un personnage omniscient ayant pour but de créer le scratch

et Andrew Hussie lui même, qui ne manque pas de briser le 4eme mur à tout bout de champs (le 4eme mur est même techniquement présent dans le webcomics dans le scénario lui-même…)

Fan art de Calliborn
Gif

Le midnight crew
« Caliborn » « Que fait-tu ? » « Stohp »

Pas un fan art
Jack Noir – Fan art

Jack Noir – Fan art
Lord English – Fan art
La reine noire et Doc Scratch – fan art

« Ho par tout les saints, regardez l’heure ! « 
Le Midnight Crew – Fan art

« Vous voulez cette update, hein ? » « Oui, on la veut »
Re-création de Lord English par un fan

Cosplay « rhaaaaa lovely » de Calliope

(Animation que l’on trouve au beau milieu des pages de Homestuck…)

Let Me Tell You about Homestuck :

« Laissez moi vous parler d’Homestuck »

Bon, ça y est, vous avez un bon gros mal de crâne ? Et encore, je vous ai pas encore expliqué les mèmes  et les concepts liés à Homestuck (ce sera pour une autre chronique…) ni la profondeur et la loufoquerie de cette bd qui passe son temps à changer. Du coup, les fans d’Homestuck ont la facheuse habitude de passer pour des tarés auprès de leur entourage, mais aussi d’être aussi « agaçant » que des témoins de Jéhovah, à force de vouloir expliquer en quoi leur délire s’étalant sur 6000 pages est à LIRE ABSOLUMENT !

Ceci est un fan art (un très très bon fan art)

D’où ce mème « Let Me Tell You about Homestuck » (laissez-moi vous parler d’Homestuck) parodiant la phrase « Let Me Tell You about Jesus » (laissez moi vous parler de Jésus) brandit par les évangelistes de tout poil et qui fonctionne comme un mème.

« Laissez moi vous parler d’Homestuck »
« Laissez moi vous parler de « Mon petit Poney »"
« Laissez moi vous parler de Homestuck »

« Je ne veux rien savoir sur Homestuck »
« Laissez moi vous parler de Homestuck »
« Voici ce que je suis et je ne suis pas d’accord » « Nous sommes une culture et non un costume »

Tentative de résumer les personnages les uns avec les autres
« Les fans de Homestuck » AVANT « les fans de Mlp »
« Ho, mais regardez… c’est l’heure de Homestuck »

Laissez moi vous parler d’Homestuck »
« Quand je lis un nouvel épisode de Homestuck » En bleu : « Mais qu’est ce que c’est que cette merde ? » En rose : « Mais qu’est ce que c’est que ce bordel ? »
rassemblement de fan du webcomic…


Lurk Moar :

MSPA Adventure : le site officiel où est publié Homestuck.
Homestuck Fr : la traduction française d’Homestuck.
Frenchstuck : le forum français du web-comic.
MSPA Wiki : un Wiki consacré à homestuck.
Know Your Meme consacre un épisode à Homestuck.