Pour un futur plus romantique !

Par Cinetrafic

Oui à l’amour partout, encore, toujours, camarade !

Oui au manifeste d’un romantisme engagé où les sentiments content fleurette aux personnalités, où le livre romantique fournit à la fois le personnage, ses états d’âmes mais aussi ses solutions, et ainsi en va t-il du film romantique.

Mais à l’époque actuelle, peut-on encore penser à l’amour sans faire preuve de cynisme ? Oh, allez, un peu. Un tout petit peu. Mais en même temps, avoir conscience de ça, c’est déjà aller en avant et comprendre que l’amour ne se borne pas à une chaîne qui permettrait de prendre du recul et de disséquer froidement la chaleur de nos coeurs. Non messieurs-dames. Et si ça se trouve, pouvons nous prendre exemple sur les films romantiques, qui sait ?

Le secret de Brokeback mountain

Alors, arrêtons-nous calmement et pensons-y. Qu’avons-nous à gagner en regardant des films romantiques ? Non, non, laissez le cynisme au vestiaire, il ne s’en portera que mieux. Qu’avons-nous à y gagner ? Tout. Et pas grand chose à perdre. Car quand on regarde certains films dit romantiques, voire ce qui s’apparente à la catégorie rare mais recherchée du meilleur film romantique, qu’y voit-on ? D’abord du vécu que l’on peut ensuite intérioriser nous-même pour en tirer ou non une expérience et un ressenti. Avouez, vous vous êtes sûrement tous retrouvés une fois dans la situation de Jim Carrey et Kate Winslet dans Eternal sunshine of a spotless mind, non ? Inutile de nier, je vois des mains qui se lèvent là-bas au fond. Plein, même. Et Sur la route de Madison, alors ? Un film imparable. Même, LE film imparable qui fera sanglotter même les plus endurcis d’entre nous.

Reviens-moi

Et si… Supposons, et si l’on se méfiait justement des films romantiques parce qu’il y avait tout ce vécu, tout ces êtres parfois très solitaires qui nous ramènent à nous-même ? Parce qu’au fond, entre rire et pleurer, on préfère sourire un grand coup et quelquefois on a plus besoin du cinéma pour se divertir que de revenir à une situation qu’on a connu, je vous comprends. Mais l’autre grande force des films romantiques, c’est qu’ils sont si différents et variés qu’ils peuvent aussi bien vous arracher tendrement les zygomatiques que faire couler vos chères glandes lacrymales. Tenez, prenez Un jour sans fin. On y rit tout autant que l’on s’étonne agréablement de voir se tisser l’histoire d’amour entre les personnages de Bill Murray et Andie McDowell. Et Les Ailes du désir alors ? Contemplatif, beau, subtil mais jamais larmoyant. Aérien, à l’image de ses anges, serait le juste mot.

Il nous faut donc repenser notre rapport aux films romantiques. Faisons un pari : et si 2013, au delà de la fin du monde qui peut rapprocher les gens (surtout en cette fin 2012 !), allait être LA grande année romantique ?