La musique résiste au diktat de l'industrie du disque

Publié le 02 février 2013 par Ivanberaud
Je ne résiste pas à vous mettre sur ce blog la tribune ne Nilda Fernandez publié dans le Monde daté de ce jour.
 Il y a deux mois, dans une émission consacrée au rôle du Web dans la musique enregistrée, j'ai entendu le PDG d'Universal - que j'ai connu plus inspiré avant qu'il devienne gourou de l'industrie du disque - répondre à la question d'une journaliste par une phrase ahurissante : "Vous savez, quand je produis un disque, c'est moi qui prends tous les risques !"
 Ainsi, l'employé le mieux rémunéré de la plus grande multinationale du disque reverse une grande partie de son gros salaire mensuel à six chiffres pour soutenir la création ! Avec de tels capitaines à la barre, avec leur myopie et leur suffisance suicidaire, nos Titanic sont bien menés.
 (...)
 La disparition de l'industrie n'est pas la fin de la musique. Au contraire. Elle n'est qu'un coup d'arrêt à l'usurpation d'identité de ses financeurs et de ses re-producteurs.
 Saluons nos albums passés mais soyons fiers de notre musique à venir, immatérielle par nature, et imaginons un autre sort pour elle que des petits carrés aux dimensions de "bacs" en voie d'extinction.
Soyons notre propre moteur, attirons des forces neuves et enthousiastes, des esprits décidés à ne pas se lamenter sur la fin d'un monde mais prêts à accueillir celui qui vient. Ce sera un bon exemple d'intelligence, ça donnera du souffle et des idées à nos semblables et ça ne se présentera pas deux fois.
 Nilda Fernandez, auteur-compositeur-interprète
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