Super Bowl XLVII: Pourquoi c’est à ne pas manquer

Publié le 03 février 2013 par Wtfru @romain_wtfru

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Cette nuit a lieu à New Orleans, la 47e édition du Super Bowl, finale de la ligue de Football Américain (NFL). Comme chaque année, il s’agit d’un événement sportif et extra-sportif planétaire. Et cette année peut être plus que les autres. On vous explique pourquoi.

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L’Histoire du sport est truffée d’événements qui forge la légende. Et celui de cette finale de Super Bowl à venir se pose là en terme de scénario. En effet, les deux équipes, les Baltimore Ravens et les San Francisco 49ers, sont entrainées par deux frères, John et Jim Harbaugh. C’est la première fois dans l’histoire de la NFL qu’une telle chose se produit et forcément la presse s’en est donnée à coeur joie en surnommant cette finale le Harbaugh Ball ou Brother Bowl. Pour l’anecdote, l’événement aurait pu avoir lieu un an plus tôt puisque les deux coaches avaient alors échoué en finale de conférence.
Autre aspect historique de la soirée, aucune des deux franchises n’a perdu en finale et, forcément, cette statistique va tomber pour l’une d’entre elles. Bon, il faut dire que les Ravens n’ont connu qu’un Super Bowl -en 2000, qu’ils ont gagné. Par contre, les Niners ont effectué un 100% sur leur cinq participations, ce qui a franchement de la gueule. 

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Mais il faut avouer que cette finale n’était pas vraiment attendue. Du moins la présence des Ravens. Même si la franchise est toujours dans le haut du panier depuis des années, il faut avouer que les pronostics se tournaient plus vers les Patriots de l’immense Brady, auteurs d’une grosse saison régulière, et des Broncos de Denver porté par l’autre légende Payton Manning. Sauf que les deux ultra-favoris vont se casser les dents tour à tour sur l’équipe ultra-complète de Baltimore. Tout d’abord l’équipe du Colorado qui va se faire refroidir (sous -20°C) dans une partie complètement folle en demie de conférence où il faudra deux prolongations pour partager les deux équipes dans ce qui ressemble à l’un des plus grands matches depuis un bail.
Puis c’est au tour des Patriots en finale de goûter au jeu tactique de Joe Flacco et ses potes. Joseph est d’ailleurs le grand bonhomme de ses playoffs, ayant endossé le costume de patron sans jamais paniquer. Et c’est en s’appuyant sur les connexions Flacco-Rice ou Flacco-Pitta + une énorme défense avec ce diable de Ray Lewis (qui jouera donc son dernier match professionnel sur un Super Bowl. Pas mal.) que Baltimore a triomphé et remporté le titre AFC.

Pour les 49ers, la donne est un peu différente puisque la franchise faisait partie des trois principaux prétendants de la conférence NFC avec les Packers de Green Bay mais surtout les Falcons d’Atlanta, irréprochables sur la saison. Ce retour en grâce des Niners fait suite à la très bonne saison passée après un désert d’une décennie.
San Francisco s’est donc imposé sur les deux autres favoris, non sans mal. Face aux Packers tout d’abord en demie de conférence en maitrisant son sujet après un premier quart difficile mais c’est surtout en finale de conf’ contre Atlanta qu’on peut parler de miracle ou du moins de remontée historique. Mené de 17 points, SF l’a finalement remporté, comblant donc son retard, le plus grand de l’histoire de la NFL en play-off. Plus fou, c’est leur première victoire à l’extérieur en PO depuis 24 ans! Ironie du sort, l’ancien record de comeback appartenait aux Falcons avec 16 points remontés..
Le gros plus de la team, c’est que les mecs se paient le luxe d’avoir deux QB balèzes avec Alex Smith et Colin Kaepernick, révélation de la saison. Putain de problème de riche. Bref, les Niners ont su répondre aux attentes suscitées et se posent en favori de ce Super Bowl. Quoiqu’il en soit, ça va envoyer du bois et va y avoir du beau jeu en principe. Parce que les deux équipes savent s’adapter à l’adversaire et proposent une palette complète pour contrer l’autre. Une belle partie en perspective. 

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Et puis, que serait le Super Bowl sans ses pubs et sa traditionnelle mi-temps ? Juste par soucis de précision, une pub de 30 secondes coûtera 4 millions de dollars à son fabricant… En même temps, avec plus de 100 millions de téléspectateurs américains rivés devant leur télé, y’a de quoi attirer du monde. On peut déjà annoncer la présence de Wolfswagen, Coke, Pepsi, Budweiser, Audi, Toyota, Calvin Klein. Mais on va pas se mentir, la pub qu’on attend, c’est celle de Mercedes avec notre nouvelle meilleure amie Kate Upton. Sinon, les producteurs de Star Trek: vers les Ténèbres diffuseront leur bande-annonce et la série d’après show qui a été choisie est Elementary (on a connu meilleur choix…). Voilà.

Pour ce qui est du show de la mi-temps, il sera assuré par la reine des reines Beyoncé. Et vu les prouesses techniques, vocales de la meuf en live, on peut d’ores et déjà anticipé un énorme truc qui va passer en boucle pendant des semaines sur Youtube et les réseaux sociaux, en renvoyant la concurrence dans les abysses du has-been. Tout comme on peut parier d’avance qu’elle sera accompagnée des Destiny’s Child (qui se sont reformées le temps d’un best of et d’un inédit un peu moisi…) et de son Jay-Z de mari. Et ça, c’est juste le strict minimum, c’est dire ce qui nous attend (elle peut très bien faire té-mon Michelle Obama hein). Enfin bon, on sera évidemment client. En espérant qu’elle ne chante pas en playback…

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Tout est donc réuni sur le terrain et autour pour que cette soirée soit mémorable. Soyez prêts, nous en tout cas, nous le sommes.

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Le match sera retransmis en direct sur W9 (avec Vincent Coueffé) et sur BeInSport pour ceux qui veulent du spécialiste.

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