"La déclaration émise aujourd’hui par le ministère du Renseignement est censée intimider les journalistes iraniens ayant des contacts avec des sources non gouvernementales. À la lumière des vidéos réalisées par des représentants de l’État au domicile d’au moins l’une des personnes arrêtées, et sachant que les autorités ont tendance à faire défiler des détenus devant les caméras pour qu’ils "avouent" des crimes qu’ils n’ont de toute évidence pas commis, nous craignons qu’elles ne se préparent à filmer et à diffuser les "aveux" des journalistes arrêtés afin de s’assurer qu’ils seront par la suite condamnés. Les pouvoirs publics devraient réfléchir à deux fois avant de réitérer ce genre de mise en scène grotesque", a expliqué Drewery Dyke, spécialiste de l’Iran au sein d’Amnesty International.
Amnesty International appelle de toute urgence les agences de sécurité iraniennes et les institutions judiciaires du pays à s’engager à garantir pour chacun en Iran la possibilité d’exercer pacifiquement ses droits à la liberté d’expression et d’association, y compris à l’approche de l’élection présidentielle prévue pour juin, et à administrer la justice à travers des procédures équitables. Les autorités iraniennes doivent libérer les journalistes arrêtés ces derniers jours et accusés d...