Dans le secteur le plus ancien où la mousse forme une moquette épaisse et moelleuse, se trouve encore le monument d'origine dominé par l'aigle impérial. Quelques tombes sont curieusement placées en cercle autour d'un arbre. D'autres en calcaire blond sont en bordure d'un pré où une famille d'ânes saccage la végétation au milieu d'un innommable bordel constitué de tôles, de vieilles carcasses de voitures, de tas de bois recouverts de bâches crasseuses...
Croix et stèles sont de fines plaques de pierre grise. Réaménagées après la guerre, les terrasses y ont été équipées de murets et d'escaliers en grès rose et une grande croix plus récente en calcaire ocre domine le cimetière. Il y a là 1368 soldats.
De nombreuses cartes anciennes allemandes montrent différentes vues du cimetière primitif. On y voit même le viaduc du "Thiaucourt", bel ouvrage d'une portée de 132 m, détruit dès 1914 et qui ne sera jamais reconstruit.
Un lien intéressant sur le cimetière de Bouillonville : cliquer ICI. Ceux qui comme moi ne maitrisent pas la langue d'outre Rhin auront recours à la (mauvaise) traduction Google.