Découvrir les mystéres égyptiens à l'Opéra de Nice

Publié le 11 février 2013 par Podcastjournal @Podcast_Journal
PLAN DU SITE Abonnez-vous à nos flux par rubriques! Ce dernier opéra de Mozart était plutôt un singspiel, un genre fort en vogue à l'époque à Vienne, avec des dialogues parlés s'intercalant entre les parties chantées, un certain ton léger et même populaire. On assimile parfois ce genre à l'opéra-comique français. Le théâtre où l’œuvre fut créée, le Theater auf der Wieden ou Freihaustheater, a disparu, mais sur son emplacement fut construit celui que l'on connaît actuellement sous le nom de Theater an der Wien, c'est-à-dire au bord de la rivière qui traverse Vienne. Tout près du Naschmarkt ce grand marché pittoresque du VIe arrondissement de la ville. Il fut inauguré le 13 juin 1801 et la première de Fidelio de Beethoven y eut lieu le 20 novembre 1805. Au cours du XIXe siècle, il devint le temple de l'opérette, on y créa "Die Fledermaus", "La Chauve-Souris" de Johann Strauss fils le 5 avril 1874 et "Die lustige Witwe", "La Veuve joyeuse" de Franz Lehár le 30 décembre 1905. Actuellement, il programme périodiquement des opéras et des concerts. 
Le livret avait été inspiré à Emanuel Schikaneder en particulier par un conte oriental, "Lulu ou la Flûte enchantée", de Wieland, un écrivain allemand de l'époque. Il y ajouta quelques éléments empruntés au rituel de la franc-maçonnerie, tant Schikaneder et Mozart avaient été initiés. Sans oublier des idées chères au Siècle des Lumières. Tout cela donnera à l’œuvre un petit côté de conte de fées avec quelque chose de plus profond, c'est sans doute pourquoi, si l'on y inclut le génie de Mozart, elle est une des plus jouées du répertoire lyrique dans le monde. Le film au titre éponyme d'Ingmar Bergman, sorti en1975, chanté en suédois, n'est certainement pas pour rien dans cette célébrité.
Ce Schikaneder, Allemand né à Straubing le 1er septembre 1751 et mort à Vienne le 21 septembre 1812, outre ses fonctions de directeur de théâtre, était metteur en scène, prolifique auteur de pièces et de livrets d'opéra, il collabora à celui de Fidelio. Il était aussi acteur et même chanteur, le soir de la première de la Flûte enchantée, il interprétait le rôle de baryton de Papageno. Mozart lui-même en dirigea les deux premières représentations. A l'Opéra de Nice, c'est Léopold Hager qui sera au pupitre, il a longtemps été directeur de l'orchestre du Mozarteum de Salzbourg et en grand connaisseur, saura faire ressortir tout ce qui fait le charme et l'intérêt de cette œuvre que l'on ne peut se dispenser d'aller voir.

"Die Zauberflöte, la Flûte enchantée" de Wolfgang Amadeus Mozart
Coproduction avec l’Opéra National du Rhin

Dimanche 10 février à 15 h
Mardi 12, jeudi 14 et samedi 16 à 20 h Direction musicale: Leopold Hager

Mise en scène: Mariame Clément

Décors et costumes: Julia Hansen

Lumières: Marion Hewlett

Orchestre Philharmonique de Nice

Chœur de l’Opéra de Nice, direction Giulio Magnanini


Sarastro, grand prêtre d'Isis et Osiris: Bálint Szabó

Monostatos, son serviteur maure: Greg Warren
Tamino, prince égyptien: Alexey Dolgov

L’orateur: François Le Roux

Un prêtre: Thomas Dear

Deuxième prêtre: Frédéric Diquero

La Reine de la nuit, ennemie de Sarastro: Olga Pudova

Pamina, sa fille: Sarah-Jane Brandon

Première dame, au service de la Reine: Joanna Mongiardo

Deuxième dame, idem: Lydia Rathkolb

Troisième dame, idem: Svetlana Lifar

Papageno, oiseleur: Clemens Unterreiner

Papagena, sa promise: Emmanuelle De Negri


Premier garçon, Deuxième garçon, Troisième garçon: Maîtrise de l'Opéra National du Rhin

Premier homme en armure: Frédéric Diquero

Deuxième homme en armure: Thomas Dear

Opéra de Nice Côte d'Azur
4-6 rue Saint François de Paule
06300 Nice Cedex 4
Tél: 33 492 17 40 00
Fax: 04 93 80 34 83
Adresse postale: 06364 Nice Cédex 4
www.opera-nice.org En ce mois de février 2013, l'Opéra de Nice propose "Die Zauberflöte", "La Flûte enchantée", K...  (161.33 Ko) Selon l'étude de faisabilité de la Commission européenne, l'Union européenne peut conclure un AS...  (553.59 Ko)