Fed Cup : les filles, c’est bien, les garçons, c’est nul !

Publié le 12 février 2013 par Josyrunning @JosyRunning

Elles, rien ne les arrête. Ni la neige, ni les kilomètres, ni même la perspective de voir leur équipe favorite trébucher face à de coriaces Allemandes. Elles, ce sont Nicole, Martine, Michèle et Simone, la soixantaine pimpante, fans absolues des équipes de France de tennis. Elles sont venues à Limoges pour soutenir Amélie Mauresmo et ses filles. Et pour cette fois, elles ont fait le voyage « sans les maris ». « Ils étaient à Rouen le week-end précédent, éclaire Martine, mais là, il n’ont pas daigné venir ». Le tennis féminin, ça ne leur disait rien. Et ce, malgré le surprenant retour de Marion Bartoli, n°10 mondiale, et l’arrivée de captain’ Amélie. D’ailleurs, les supporters officiels des Bleus étaient moins nombreux à Limoges qu’à Rouen pour la Coupe davis :140 contre 230. « C’est souvent comme ça », fait remarquer Martine, la supportrice au béret rouge. Les joueuses françaises attirent moins les foules que les Tsonga, Gasquet et Llodra. Désolant. « Après les rencontres, on boit un pot avec les joueuses et comme nous ne sommes pas nombreuses, on sympathise bien  », se console Nicole, qui
ne sépare jamais de sa crécelle. Retraitée depuis peu, Nicole a fait le voyage depuis Arras. Elle est bien contente de voir Mauresmo, l’ancienne numéro 1 mondiale, diriger cette équipe de France. « Avec les hommes (de la Coupe davis), ça n’aurait pas marché », estime-t-elle. Ce qu’elle veut dire, c’est qu’ils ne l’auraient pas écouté, malgré un palmarès en béton et une expérience sans comparaison… Juste parce que c’est une fille ! «Tous des machos ! », lance Martine, pas vraiment étonnée. A la Fédé, on confirme que le choix de Mauresmo pour remplacer Guy Forget à la tête de l’équipe de France de Coupe davis a vite été écarté parce que les joueurs n’adhéraient pas. Dommage pour eux, tant mieux pour les joueuses qui ne pourront que s’enrichir des conseils prodigués par la vainqueur de deux Grands Chelems. Il faut la voir, Amélie, sur sa chaise pendant les matches ! Des paroles, des gestes, sans cesse, et la rage de vaincre inscrite sur son visage. Les gars, vous ne savez pas à côté de quoi vous passez !

Marie-Julie