Into The Wild // 2 500 000 tlsp.
Ian Somerhalder sur une plage. Ian Somerhalder en randonnée dans les bois. Je ne sais pas vous, mais moi ça m'a rappelé de bons souvenirs. Dans cet épisode, The Vampire Diaries se délocalise pour nous emmener sur une île à la recherche du fameux remède qui sauvera... qui sauvera quelqu'un. Ou peut-être personne. L'ambiance est donc différente, l'atmosphère curieusement plus chaleureuse. Ils marchent tous ensemble vers le même but, mais leurs motivations sont multiples et variées. Que ferais-je du remède si je l'avais entre les mains ? Est-ce que je le garderai pour moi ? Est-ce que je l'offrirai à ma bien-aimée ? Stefan prétend auprès de Rebekah qu'il n'a plus l'intention de se sacrifier pour Elena. Qu'il se sauvera lui. Et même si j'ai envie de le croire, je le vois déjà en train de la lui donner, au dernier moment, parce qu'il se rend compte qu'il l'aime et qu'il l'aimera toujours... A moins qu'il n'en fasse cadeau à Rebecca, dans un premier mais très significatif geste d'amour ? Je suis clairement plus fan de cette option. Quant à le revoir redevenir humain, lui, je n'en ai pas la moindre envie. Ce serait le suicide du personnage, paradoxalement. Comme toujours, Rebekah m'a ému. Elle désespère de redevenir humaine. Soit tout l'inverse de Damon. Le parallèle est intéressant. Lui, il avoue sans détour à Elena qu'une vie de mortel est "misérable" à ses yeux. Que jamais il ne boira de cette eau. L'idée qu'il soit forcé à se servir du remède sur lui me plait toujours autant. J'adorerais le voir devenir un serial killer qui n'a plus aucune excuse, qui ne tue pas par besoin mais par envie. C'est un chemin qui a biien peu de chance d'être pris. Mais cette inversion des rôles, avec une Elena toujours vampire, me ravirait. Et il faut avouer que cela redonnerait du punch à leur histoire qui, à peine officialisée, commence déjà à ennuyer. C'est typiquement le genre de couple que l'on veut voir se former à tout prix, mais dont on se rend compte à l'arrivée qu'ils étaient mieux séparés, quand ils cherchaient à se séduire et à s'apprivoiser...
Sur l'île, Shane est bien sûr très présent. Il mène tout le monde en bateau, sauf Damon. On ne s'étonne pas que ce soit lui qui découvre le pot-aux-roses et on est à peine surpris que les autres ne voient pas clair dans son jeu. C'est un triste constat, mais on sait à peu près quels personnages sont intelligents et perspicaces dans la série, et quels sont ceux qui ne le sont pas. Oui, tous sauf Damon et Klaus en fait. L'histoire de Shane ne m'a pas touché et m'a même paru très factice, mais il était temps d'éclairer un peu les motivations de son combat. Maintenant que l'on sait, merci de laisser place à Silas. Mais mon petit doigt me dit qu'il ne devrait plus tarder... En attendant, c'est l'un des "Five" amis de Jeremy qui fait son apparition en toute fin d'épisode. On verra bien ce que ça donne... Sinon, Michael Scofield et Bonnie se rapprochent et font des photos coquines ensemble, alors que la brise fait pointer le jeune homme. C'est aussi romantique qu'un téléfilm érotique. Du côté de Mystic Falls, on prépare activement le spin-off The Originals en montrant, une fois n'est pas coutume, la part d'humanité de Klaus. Il vient de perdre un frère. Il en a perdu un autre il n'y a pas si longtemps que ça. Il va bientôt vouloir partir pour s'éloigner de toute cette souffrance, et ainsi en créer à d'autres, ailleurs. Ses quelques scènes avec Caroline et Tyler n'étaient pas forcément les plus réussies de l'épisode, surtout que l'on ne craignait pas du tout pour la vie de la pom pom girl, mais le moment où Klaus a les yeux embués de larmes m'a quand même fait un petit pincement au coeur. Il est super bon, ce Joseph Morgan. De là à tenir à bout de bras sa propre série... je suis toujours soupçonneux et peu emballé.
// Bilan // Un archipel, des couples et du danger : non, ce n'est pas L'île de la tentation, mais bien un épisode un peu spécial de The Vampire Diaries ! Plutôt réussi dans l'ensemble, il ne pêche pour une fois pas tellement par ses intrigues amoureuses, mais par son manque d'intensité quand il s'agit d'approcher la fameuse "cure". Elle aurait dû être au centre de tout, elle est reléguée -provisoirement sans doute- au second plan.