Alors que chaque année, environ 13.000 » jeunes patients subissent des traitements du cancer qui peuvent altérer la fonction de reproduction et que pour ces patients, la possibilité de mener à bien un projet parental est un élément essentiel de la qualité de vie de l’après-cancer, les stratégies de préservation de la fertilité et leur information devraient être plus largement mises en œuvre avant le début du traitement, conclut ce rapport conjoint de l’Agence de la biomédecine et de l’Institut national du cancer, publiée au 21 février 2013. Les deux Instituts, à la croisée de l’enjeu, recommandent ainsi non seulement d’élargir l’accès à la conservation des gamètes ou des tissus germinaux mais de mieux informer ces jeunes patients sur ces possibilités de préservation de la fertilité, toujours dans un souci d’égalité d’accès aux soins.
L’accès à la préservation de la fertilité, un acte possible et qui doit être garanti :
Chez l’enfant, indépendamment de son âge, la conservation du tissu germinal et chez l’adolescent, dès 12 ans, la préservation par conservation de sperme est possible. Un objectif de préservation de la fertilité dûment prévu au Plan cancer 2009-2013, qui préconise de » reconnaître en lien avec l’Agence de la biomédecine des plateformes régionales de cryobiologie associées aux centres d’étude et de conservation du sperme (CECOS)… pour améliorer l’accès à la préservation de la fertilité des personnes atteintes de cancer