Un test de la glande salivaire pour diagnostiquer la maladie de Parkinson, c’est la promesse de cette étude de la Mayo Clinic qui doit être présentée en mars à la Réunion annuelle de l’American Academy of Neurology de San Diego. Alors que 30% des diagnostics sont posés à tort, cette nouvelle procédure apporte une précision précieuse en amont du traitement ou pour les essais cliniques portant sur de nouveaux traitements.
La maladie de Parkinson est un trouble progressif du système nerveux qui affecte le mouvement. La maladie débute généralement par un léger tremblement mais peut entraîner aussi une rigidité ou un ralentissement du mouvement. Son diagnostic repose aujourd’hui sur l’étude des antécédents médicaux, des symptômes, d’un examen neurologique et physique, et par exclusion d’autres conditions. Ainsi, jusqu’à 30% des patients peuvent être diagnostiqués à tort.
L’étude suggère de tester une partie de la glande salivaire pour diagnostiquer la maladie. Alors qu’il n’existe actuellement aucun test de diagnostic pour la maladie de Parkinson mais que des études précédentes ont déjà montré à partir d’autopsies de patients atteints de Parkinson la présence de protéines anormales associées à la maladie dans les glandes salivaires sous-maxillaires, l’étude montre la possibilité de tirer parti de ces données mais sur le patient vivant.
La procédure devrait permettre de réaliser un diagnostic beaucoup plus précis de la maladie de Parkinson mais aussi affiner les essais cliniques pour lesquels on pourra s’assurer que les patients sont bien atteints de la maladie de Parkinson. Pour le traitement aussi, en amont de l’exécution de procédures invasives telles que la stimulation cérébrale profonde (Vidéo ci-contre) ou la thérapie génique.
Source: American Academy of Neurology via Eurekalert (AAAS) Saliva gland test for Parkinson’s shows promise, study finds