Le réel : lieu de tous les dangers

Par Sergeuleski

  

   Cours magistraux, conférences en veux-tu en voilà, dans le recueillement et le silence, université dite populaire pour retraités et autres désoeuvrés -, ...

Michel Onfray comme figure de proue, anarchistes et libertaires autoproclamés (Mon Dieu ! Là on a très peur !) dont on attend encore les preuves d’un tel engagement, ils vont leur petit bonhomme de chemin dans le confort d'une notoriété et d'une unanimité confidentielles pour les uns, étendues pour les autres, et par voie de conséquence, à une échelle artisanale - genre "café philo" -, pour les premiers, amphthéâtrale pour les seconds...

Sans risque, loin des sujets brûlants d'une actualité à haute température et pour longtemps, ils dissertent sans talent, sans joie, sans enthousiasme, sans  faim ni soif sur Merleau-Ponty, Bakounine, Diogène, la sauce anglaise et "mon cul sur la commode"...

"Pour éviter les frais tout en suivant la mode, chez moi je prends le frais le cul sur la commode"

  

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   Pendant ce temps-là qui n’a pas que son propre temps à perdre ni le nôtre, occupés, d'autres investissent des territoires périlleux et se coltinent le réel, lieu de tous les risques, de tous les dangers et parfois aussi, lieu de tous les interdits et tous les refus, là où l’on ne vous remettra aucun palme pour l’avoir fait, là où il n’y a que des coups à prendre et là aussi où tous les coups sont permis venant des détracteurs d’une lecture du réel qui donne le vertige :

L’ignorant qui entend le rester coûte que coûte car toute remise en cause lui serait alors fatale sera sans pitié pour celui qui lui apportera une telle lecture du réel ; et les autres, ceux dont le flair ne doit rien à la race canine – faut bien dire qu’ils sont parents -, sentiront en une fraction de seconde l’imminence du danger qu’il y aurait à autoriser une telle lecture d’un réel qui n’est plus, entre leurs mains, qu’une fiction de conte de fées sans honneur et sans morale… pour des cerveaux indisponibles, et pour longtemps car, dans et pour une génération donnée, il y a bien des situations quasi irréversibles.

   Qu'il s'agisse de Soral, de Collon ou de Chouard... qu'ils soient tous ici et d'autres ailleurs, une nouvelle fois remerciés de descendre dans la tranchée et de faire le "job". Avec notre aide, ils peuvent en sortir indemnes. Et c'est plus que souhaitable.

 

  

  Alain Soral (qu'on ne présente plus)... à propos de l'Islam : un opposant utile qui n'existe pas.

   Conflit de civilisation, mythe d'une Europe pacifiste, oppression économique, racialisation des crises : des pauvres se battent contre d'autres pauvres...