(La chair qu'il y a derrière les mots)

Publié le 26 février 2013 par Favoritechoses
Tu ne trouves pas ça drôle toi qu'il y ait écrit issue de secours ? ça devient des pichenettes pas encore des claques Et dans sa bouche il n y a pas encore de cri pour demander où on l'amène (west side story) "Avance" Pourquoi on l'emmène si loin Et il tombe dans un grand bruit de souffle coupé Qu'ils en finissent et qu'il puisse repartir enfin ton frère, ton grand frère Avec cette putain de position de foetus qui n'arrive jamais quand ça va La fin déjà, comment les choses s'effacent s'oublient Son silence est la dernière chose qui lui appartient être coupable on n'en meurt pas. ça vous rongera peut-être un peu (comme d'habitude) Ils ont laissé votre air de famille sous leurs semelles Quand il allait rencontrer quelqu'un, il ou elle Quand il allait sortir de l'oubli, ce que j'appelle l'oubli Je ne me plains pas je ne me plains de rien parce que l'amour je l'ai fait si souvent je l'ai rencontré si souvent Toujours cette connerie d'espoir

Ce que j'appelle oubli

Le point de départ de la nouvelle pièce, pour six danseurs et un comédien, du chorégraphe Angelin Preljocaj est un texte de Laurent Mauvignier, pris dans l’étau d’une seule phrase d’une soixantaine de pages, écrit en réaction au meurtre d’un jeune homme de 25 ans par quatre vigiles dans un supermarché lyonnais.