Account Killer

Publié le 01 mars 2013 par Nadegemambe @nadegemambe

L'internaute lassé d'étendre sa vie privée sur la Toile, peiné de voir ses paramètres de confidentialité systématiquement bafoués et désireux de disparaître de la circulation (virtuelle) peut désormais recourir aux services d'AccountKiller.


Il est plus facile d'ouvrir un compte sur la Toile que de le supprimer. Facebook, Twitter, Google+, Instagram, Pinterest, LinkedIn, Skype, Flickr, WhatsApp, sans compter les messageries itinérantes: les comptes s'accumulent, certains les consultent, d'autres les abandonnent mais les données restent. Les procédures de démission ne garantissent généralement pas l'effacement  total des données personnelles: comment, dès lors, se reconstruire une "virginité" virtuelle? 
Présent depuis quelque temps sur le web, l'assistant AccountKiller a senti l'émergence d'une offre peut-être appelée à s'étendre davantage dans un futur proche: la volonté de disparaître de la Toile. Purement et simplement.
Classés par case de couleurs (bleue, grise ou noire), les services s'affichent sur l'interface avec un lien direct vers l'option adéquate. Or, ce droit à l'"oubli numérique" ne s'avère pas toujours réalisable... aussi incroyable que cela puisse paraître.
Noir: impossible
Skype, par exemple, marqué d'une case noire sur l'interface d'AccountKiller, n'offre pas la possibilité à ses utilisateurs de supprimer leur compte mais se contente d'autoriser ceux-ci à effacer les données personnelles de leur profil...  

Gris: compliqué

"Drapeau gris" sur l'échelle AccountKiller, Spotify semble bien déterminée à compliquer la démarche, même si elle ne l'interdit pas totalement. Le site indique à l'utilisateur l'adresse Spotify à contacter pour supprimer le compte mais prévient que la société ne répond pas souvent à ces requêtes...
Bleu: facile
La plupart des sites renseignés guident l'utilisateur vers le lien recherché, à savoir celui qui lui permettra de désactiver le compte souhaité.