Isbells

Publié le 04 mars 2013 par Lordsofrock @LORDS_OF_ROCK

INDIE-FOLK – Il arrive parfois qu’un disque sorte dans son pays natal, mais tarde à s’exporter. C’est comme ça. C’est le cas de ce deuxième disque d’Isbells qui arrive entre nos mains alors qu’il souffle bientôt sa première bougie en Belgique.

Bon, ce n’est pas bien grave dans le fond. L’essentiel est que cet album soit parvenu jusqu’à nous et qu’on puisse en parler aujourd’hui. Et finalement, on comprend nos amis Belges de n’avoir pas partagé tout de suite leur petit trésor. Quand on a une pépite entre les doigts, on a envie d’en profiter un moment avant que tout le monde ne se rue dessus. C’est normal. Le temps est venu néanmoins de partager et STOALIN’ va pouvoir être entendu dans tous le continent par les amateurs de folk indé. Vous pourrez lire sur les différentes chroniques de la toile les comparaisons avec Fleet Foxes, Bon Iver ou encore Sigur Ros. Elles sont évidentes, incontestables et si vous appréciez ce genre de groupes, Isbells est fait pour vous. Guitare acoustique en évidence, ambiances aériennes et mélodies envoutantes, l’attirail habituel de l’indie-folk. Certes rien de nouveau, mais ce n’est pas si facile de faire quelque chose de bien en restant dans la simplicité. Pas de triche possible, l’auditeur va être attentif au moindre détail et c’est là qu’Isbells marque des points.

On ne va pas se limiter à de simples comparaisons. Il y a véritablement un gros potentiel chez ce groupe et lorsqu’on écoute quelques fois certains titres, on s’évade loin, très loin. Les mélodies sont bien foutues, la voix douce et chaleureuse de Gaëtan Vandewoude fait le reste. Citons son nom, car Isbells c’est son groupe, son projet, son bébé. Il a façonné ce 2ème album du début à la fin (paroles, musique) et l’a enregistré chez lui, dans son home studio. Il porte donc ce projet à bout de bras mais n’oublie pas ses amis qui l’accompagnent en tournée et sur le disque.

Nos coups de cœur iront à "Heading For The Newborn" et "Falling In Out". Ensuite on n’oublie pas "Letting Go", "Illusion" et "Elation". On vous cite la moitié du disque, mais le reste a aussi beaucoup de qualité, donc ne vous focalisez pas sur ces quelques titres et laissez-vous sustenter par l’ensemble de STOALIN’.