Ça fait un bout de temps que mes doigts n’ont pas effleuré le clavier. Je me laisse aller les amis. Pourtant j‘en ai des choses à raconter, mais bon, que voulez-vous, je passe trop de temps dans mes pensées et dans mes livres, ou bien à gratter le bedon du félidé. Tenez récemment j’ai lu un livre au titre plus qu’improbable, La singulière tristesse du gâteau au citron aux éditions de l'Olivier. Non, ce n’est pas Katherine Pancol, mais je vous accorde qu’elle aurait pu être l’auteur de ce titre fantaisiste. Nous n’oublierons jamais Les yeux jaunes des crocodiles, La valse lente des tortues, mais surtout le fameux Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi (et seulement le lundi, car Katherine Pancol détient une vérité ultime et dérangeante de la vie des écureuils New-yorkais). L'auteur se nomme Aimee Bender, et ce quatrième roman génialissime est celui qui l'a fait connaître outre-Atlantique.
J'ai eu peu de coups de cœur récemment. Je suis passée de déception en déception, et ce roman-là a été ma bouée de sauvetage dans cette marée noire de bouses littéraires. Un moment de joie dans mes lectures, la joie de lire un bon roman captivant, que je conseille à tout le monde. Et si vous allez en librairie, rattachez-vous aux coups de cœur de vos libraires comme des naufragés, car les vagues d’immondices risquent de vous déstabiliser !