Ce roman de Joël Dicker, considéré pour le Goncourt 2012, est d’une machiavélique efficacité. L’auteur nous trimballe à travers plusieurs intrigues parallèles entourant le meurtre mystérieux d’une jeune fille et j’ai pour ma part mordu à l’hameçon pour chacune d’elles avec un plaisir constant.
Même si le lecteur est constamment engagé dans de fausses pistes, et malgré les rares maladresses de Dicker lorsqu’il s’aventure dans l’humour, l’auteur réussit à maintenir l’intérêt pendant 700 pages grâce à un récit construit de main de maître.
La vérité sur l’Affaire Harry Quebert termine en beauté ce marathon de 100 livres en 100 semaines. En passant, je vous invite à vous donner cette discipline. L’exercice m’a permis de faire connaissance avec plusieurs nouveaux auteurs et, même si ce fut parfois fastidieux, j’en retire une énorme satisfaction.