"Master Ultra Thin Perpetual" de Jaeger-LeCoultre: prodige de minceur

Publié le 08 mars 2013 par Fabricegil @thenewreporter

La collection de montres Master Ultra Thin saura séduire les amateurs et les connaisseurs d’horlogerie par sa sobre beauté. Pour les esthètes, la pureté formelle et mécanique d’un garde-temps incarne l’essence même de l’horlogerie. Toutefois, la réalisation de calibres extraplats s’apparente à un véritable défi technique, plus encore lorsque ces mouvements intègrent des complications additionnelles. Dans ce domaine particulier, maison Jaeger-LeCoultre concrétise en 2013 un rêve longtemps caressé par les aficionados de la maison en dévoilant sa première montre automatique ultraplate à quantième perpétuel.
Les horlogers et les designers de la Manufacture ont réuni tous leurs efforts pour concevoir un mécanisme d’une extrême finesse doté d’un calendrier perpétuel complet et disposer l’ensemble des indications sur un cadran qui conserve l’élégance minimaliste de la collection tout en offrant une parfaite lisibilité. Le succès est à la hauteur des espérances : la nouvelle montre Master Ultra Thin Perpetual figure déjà au centre de toutes les attentions, dans ses versions or rose, or gris ou acier. Pureté esthétique et mécanique : un simple coup d’œil suffit pour s’apercevoir que cette nouvelle montre appartient à une lignée prestigieuse. Elle présente le même design épuré, associant des éléments classiques à l’inspiration esthétique de la Grande Manufacture. La disposition des affichages est claire, évidente, elle ne laisse aucune place à l’erreur. Hormis les aiguilles des heures, des minutes et des secondes au centre, elle comprend trois compteurs réservés aux affichages du calendrier perpétuel : le premier à 9 heures pour le jour de la semaine, le deuxième à 3 heures pour le quantième et le troisième à 6 heures pour le mois. La signature distinctive de Jaeger-LeCoultre figure au-dessous de l’indication de la phase de lune. Tout y est ou presque : pour mériter le titre de quantième perpétuel, un calendrier doit également indiquer le millésime de l’année en cours. Sur la montre Master Ultra Thin Perpetual, il se lit sous sa forme complète, à quatre chiffres, dans un petit guichet, situé à 7 heures. L’équilibre est parfait…  l’harmonie absolue. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement : il suffit de contempler la montre pour s’en convaincre. Ce nouveau modèle de montre se décline en trois variations qui se différencient par le matériau ou la couleur du boîtier. La première possède un boitier en or rose 18 carats, un cadran coquille d’œuf, tandis que la version en or gris 18 carats s’accompagne d’un cadran grainé argenté. Enfin, le modèle en acier, uniquement disponible dans les boutiques Jaeger-LeCoultre, est doté d’un cadran argenté soleillé. Quelle que soit sa teinte, la boîte confortable (diamètre de 39 mm) sera scrutée de profil par les amateurs et les collectionneurs. S’ils remarquent les cornes effilées et la fine lunette qui offre une grâce particulière à la montre, leur attention se focalisera assurément sur une hauteur qui ne dépasse pas 9,2 millimètres. Un nouveau tour de force pour abriter le calibre 868, le mouvement ultraplat à remontage automatique et à quantième perpétuel de la Manufacture.

Master Ultra Thin Perpetual - Jaeger LeCoultre

Aisance d’utilisation – à perpétuitéSitué sur le flanc du boitier, un seul correcteur suffit à changer l’ensemble des indications, selon un principe d’une remarquable simplicité : un actionnement fait progresser le quantième perpétuel d’un jour. Et tout changement complémentaire requis pour demeurer en accord avec les normes du calendrier grégorien est effectué de manière automatique. Le mécanisme horloger est tellement perfectionné qu’il prend en considération la longueur inégale des mois, qui peuvent comporter 28, 30 ou 31 jours. Tous les quatre ans, il affichera avec autant de naturel que tout autre jour le 29 février caractéristique des années bissextiles. Il ne requerra aucun ajustement manuel avant le 1er mars 2100, car les années séculaires font exception au cycle de quatre ans qui rythme les années bissextiles. Pour leur part, l’affichage des phases de la lune restituera fidèlement les différents états de notre satellite au cours des 122 prochaines années.
Enfin, à peine au-dessus du centre du cadran, une petite fenêtre rectangulaire, habituellement du même ton que le fond, se colore de rouge quand la soirée avance. Elle indique en effet la période au cours de laquelle il convient de s’abstenir de tout réglage pour éviter d’endommager les rouages déjà engagés pour préparer le changement des indications qui intervient ponctuellement à minuit. Cependant, bien avant que le réveil ne tire des bras de Morphée son propriétaire à l’aube d’une nouvelle journée, l’ouverture aura repris sa teinte habituelle pour se confondre à nouveau avec le cadran.
Comme il serait regrettable de dissimuler au regard un tel éventail de prouesses mécaniques, la montre Master Ultra Thin Perpetual est dotée d’un fond en verre saphir qui dévoile au regard le segment de masse en or 22 carats du remontage automatique ainsi que les décorations de Haute Horlogerie artistiquement exécutées sur les composants du mouvement.
Calibres ultraplats et quantièmes perpétuels de Jaeger-LeCoultre Au début du XXe siècle, Jacques-David LeCoultre releva le défi lancé aux manufactures horlogères suisses par l’industriel français Edmond Jaeger qui souhaitait développer la production de montres extraplates. Leur rencontre fut le point de départ d’une fructueuse collaboration qui sera couronnée quelques décennies plus tard par l’association de leurs deux noms pour la postérité. Elle se concrétisa en 1907 par la mise au point du calibre 145 pour montre de poche qui répondait aux exigences de discrétion et de raffinement des créateurs parisiens. Sa stupéfiante minceur de 1,38 mm lui valut le titre de mouvement horloger le plus plat au monde, un record qu’il détient toujours dans sa catégorie. Fabriqué pendant un demi-siècle, il est à l’origine de la tradition des montres ultraplates de Haute Horlogerie que Jaeger-LeCoultre perpétue de nos jours encore. L’histoire de ces garde-temps minimalistes s’est rapidement enrichie de complications, à l’exemple du calibre 18/19RMCCVEP, un mouvement de poche qui comprenait un chronographe et une répétition minutes dont la hauteur ne dépassait pas 3,55 mm. En 1976, alors que le quartz ébranlait les fondements de l’industrie horlogère suisse, la Grande Maison de la Vallée de Joux n’a pas hésité à développer un mouvement extraplat à haute fréquence avec affichage de la date dont l’épaisseur culminait à 3,25 mm. Connu sous la désignation de calibre 900, il ouvrit la voie aux mouvements automatiques qui équipent les modèles de montres de la ligne Master Ultra Thin et se distinguent par leur fiabilité et leur robustesse exceptionnelles.
La complication d’un calendrier perpétuel n’est pas non plus une nouvelle venue dans l’histoire de Jaeger-LeCoultre. Quelques décennies avant l’apparition des calibres ultraplats qui allaient ouvrir à la marque l’accès au monde parisien du luxe et de l’élégance, la Manufacture fabriquait des montres de poche dont les complications incluaient notamment un quantième perpétuel. L’une des premières réalisations marquantes à cet égard est une montre de poche grande complication de 1895, comportant une répétition minutes, un chronographe et un calendrier perpétuel. Elle était animée par le calibre LeCoultre 19RMCSQ. Un autre exemple de cette inventivité est représenté par l’un des sommets de l’art horloger de la première moitié du XXe siècle, avec le calibre 154 qui possédait, hormis un quantième perpétuel instantané et les phases de la lune, une répétition minutes et un chronographe rattrapante compteur de minutes. A l’instar des mécanismes extraplats, les calibres à quantième perpétuel de Jaeger-LeCoultre ont connu une longévité hors du commun. Dans un passé plus récent, d’audacieux développements ont donné naissance à des mouvements utilisés dans des modèles emblématiques, à l’instar de la montre Master Perpetual Calendar de 1996 ou de la montre Reverso à quantième perpétuel lancée en 2000 dont le verso est consacré aux fonctions calendaires.
En 2004, le mouvement Gyrotourbillon I avec quantième perpétuel, tourbillon sphérique, équation du temps et quantième double rétrograde ouvre une nouvelle ère à l’horlogerie contemporaine. En 2006, elle se poursuit par une autre pièce maîtresse dotée de cette complication universellement appréciée : la montre Reverso grande complication à triptyque.
Garde temps Master Ultra Thin Perpetual de Jaeger-LeCoultre / disponible au mois de juillet prochain. Prix sur demande.Jaeger-LeCoultre7, place Vendôme75001 Paris t/ +33 1 53 45 70 00www.jaeger-lecoultre.com
Manufacture Jaeger-LeCoultre. Les inventeurs de la Vallée de Joux. Acteur majeur de l’histoire horlogère depuis 1833, Jaeger-LeCoultre célèbre ses 180 ans. Alors que l’horlogerie suisse était encore structurée en petits ateliers à domicile, Antoine LeCoultre et son fils Elie décident de rassembler sous un même toit les multiples savoir-faire de la montre. LeCoultre & Cie devient ainsi la première Manufacture de la Vallée de Joux. Elle abrite aujourd’hui les plus de 180 savoir-faire nécessaires à la conception et à la fabrication intégrale des garde-temps les plus prestigieux. Dans une quête perpétuelle d’excellence, soutenue par un esprit d’invention unique, Jaeger-LeCoultre perpétue la tradition des grandes complications créées à la Manufacture par une succession de créations extraordinaires : Atmos Mystérieuse (2003), Gyrotourbillon 1 (2004), Reverso grande complication à triptyque (2006), Master Compressor Extreme Lab 1 (2007), Reverso Gyrotourbillon 2 (2008), Duomètre à Grande Sonnerie (2009), Master Grande Tradition Grande Complication (2010), Reverso Répétition Minutes à Rideau (2011), Duomètre Sphérotourbillon (2012) et Master Grande Tradition Gyrotourbillon 3 Jubilee (2013).