Critiques Séries : Borgia. Saison 2. Episode 1.

Publié le 09 mars 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

Borgia // Saison 2. Episode 1. The Time of Sweet Desires.


J'attendais avec impatience le retour de Borgia sur Canal + afin de voir si la bonne première saison pouvait avoir une suite tout aussi intéressante et passionnante. Car ce qu'il y a de bien dans Borgia c'est justement que la série est fidèle à l'histoire. Du coup, je suis encore plus ravi de voir comment les choses vont évoluer. Borgia n'est cependant pas parfaite, mais elle me donne envie d'en savoir plus après chaque épisode. Car Canal + est généreuse (et car elle espèce surement grappiller quelques nouveaux abonnés), elle a mis à disposition sur internet le premier épisode de la saison 2 de Borgia au détour d'un petit jeu sur Facebook. Merveilleux ! Je n'ai pas perdu mon temps et me suis jeter sur le lien que j'ai reçu aujourd'hui dans ma boite mail. L'ouverture de cette saison se fait sur un Rodrigo complètement perdu, qui ne semble plus savoir ce qu'il fait. Ce cauchemar éveillé qu'il vit était très bien fichu même si je suis toujours de marbre face à John Doman (je préfère largement le charisme de Jeremy Irons pour le rôle). Je sais que j'avais dis l'an dernier que j'arrêtais les comparaisons entre les deux séries mais cela est très difficile.
Surtout quand il y a des choses réellement comparable. Bien que Borgia ait la plupart du temps l'avantage, je trouve que la version de Showtime sait aussi délivrer un divertissement intéressant. La version de Canal + et de Tom Fontana se veut libre certes, mais aussi très historique et étayée. On sent donc que les personnages ont une histoire racontée de façon très recherchée. Il y a une volonté de retranscrire un passage de l'histoire du Vatican. Dans ce premier épisode nous sommes en février 1494, et après la mort de Juan (qui était très bien gérée par la fin de la première saison, j'en redemande encore des choses de ce genre là), la famille continue de voguer à travers les vagues et ce n'est pas aussi simple que l'on ne pourrait le croire. En effet, Cesare convoite la main de Carlotta d'Aragona et le trône de Naples (peu importe le fait qu'un homme d'Eglise ne peut pas régner). J'ai hâte de voir comment il va falloir pour prendre cette place qu'il désire tant.
Les scénaristes sont astucieux et exploitent à merveille les divers personnages de la série. D'autant plus que Cesare est toujours aussi bien incarné par son interprète. Bien que j'ai une préférence là aussi pour la version américaine (et donc François Arnaud), je dois avouer que celui de Borgia a beaucoup de talent. La relation qu'il entretient avec les femmes reste un point faible de la série. Je sais bien que Borgia tente d'améliorer l'ensemble mais ce n'est pas suffisant. L'histoire des corrida par exemple aurait pu prendre un peu plus de place dans l'épisode (bien que la violence de la séquence finale se suffise à elle seule). J'aime bien quand Borgia parle d'action et nous offre un divertissement sans failles. D'autant plus que les relations amoureuses sont un peu trop présentes à mon goût cette semaine. Pendant ce temps, Lucrezia a du mal à faire face à la mort de son frère, Juan. Sa mère et Cesare tentent alors de s'assurer du meilleur pour ses enfants. Un moyen de reparler de Lucrezia qui est dans sa période creuse pour le moment.
Je dois avouer que j'ai des doutes quant à la possibilité de développer quelque chose de plus charnel avec Lucrezia maintenant qu'elle est seule et en peine. Je suppose que Rodrigo pourrait en profiter pour glisser un homme dans son lit qui puisse lui remonter le moral. Mais si l'on en suit l'histoire développée chez Showtime, j'ai déjà une idée du chemin que va parcourir Borgia. Et j'ai hâte de voir cela car dans la version Showtime, grâce à cette histoire alors Lucrezia était devenue un personnage complètement différent et bien plus Borgia dans l'âme. Enfin, l'influence de Gacet est une histoire qui manque d'ambition et d'envergure. Finalement, ce nouvel épisode de Borgia permet de reprendre les choses fa son assez intelligentes et intéressantes. Je n'ai pas trouvé cette entrée parfaite mais suffisamment soignée et élégante pour me donner envie de voir la suite.
Note : 8/10. En bref, solide reprise.