Red Widow // Saison 1. Episode 3. The Consignment.
Melissa Rosenberg, ex scénariste de Dexter, n'a pas du tout compris Red Widow. Ou alors, je ne suis pas suffisamment bon juge de cette série. Le
postulat de départ était intéressant, notamment par son côté classique. Il y avait de quoi faire une sorte de Revenge un peu plus sombre, et plus poussé dans le milieu mafieux. Sauf que
Red Widow reste en surface et ne gratte pas les personnages. On a donc des relations qui se dessine, notamment vis à vis de Gabriel. C'est un vrai boulet cet ado et je pense que
sa mère, Marta, sera d'accord avec moi. Ses histoires d'amour à la mord moi le noeud sont terriblement ennuyeuses et l'ensemble ronronne donc dans des effets d'annonce (la supposée disparition du
jeune homme à un moment de l'épisode) ou encore la jeune fille dans la cuisine alors que Marta n'est même pas au courant que son fils a invité sa petite amie à dormir (ou plus) chez eux.
L'épisode se note aussi pas mal dans des intrigues à ressort comme avec Boris et ses cauchemars. Quand l'on croit que cela a disparu, cela revient en pleine figure au téléspectateur.
J'avais trouvé ça déjà assez gratiné dans le sens idée merdique dans le premier épisode, mais alors deux épisodes après c'est toujours la même chose. Jakob Salvati est en plus de
ça aussi charismatique que le gosse de The Omen. Une sorte d'antéchrist qui me ferait presque peur au fond de mon canapé. Mais il n'en est rien, bien évidemment que Red
Widow ne créée pas grand suspense. Tout ce qu'elle nous offre est éculé et noyé au beau milieu d'un casting pas terrible du tout. Je dirais même que l'on s'ennui terriblement durant la
moitié du temps. Le petit sourire de Marta quand elle découvre avec Mike qu'ils ont retrouvé leur conteneur franchement, je ne pouvais pas rêver mieux. C'était géant de ringardise. Mais je suis
très méchant, j'en ai pleinement conscience pourtant je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de voir comment Marta va s'en sortir de cette histoire de mafieux. Car elle pleure tellement la pauvre
Radha Mitchell. L'équilibre entre émotions et action est d'ailleurs l'une des rares choses que je trouve d'assez réussi dans Red Widow.
Note : 3/10. En bref, tant de potentiel gâché.