Guinée

Par Basicinstinct82

Décidément, les couacs suscités par le blocage de la finalisation du processus de transition démocratique n’a toujours et certainement pas finit de nous conduire vers un destin politique chaotique et des plus agités, lors que la date jusque là retenue, à savoir le 12/05/2012, laquelle semblait d’ailleurs, avoir été désespérément obtenue, après moults altercations et revendications, augurés par l’inexistence d’un cadre de concertation adéquat, ainsi qu’un certain nombre d’aspects techniques et organisationnels, se voit renvoyée au calendre Grecque, du fait d’une gestion on ne peut plus, incompétente et obérée du processus électoral, au point qu’on a l’impression d’avoir entamé, l’errance au sein d’un labyrinthe, dont l’issue nous est désormais inconnue.

Ceci étant, l’organisation des élections législatives, n’est plus qu’une question d’accommodation de l’orientation politique avec la mise en place des institutions républicaines, mais bien plus qu’un, impératif social, politique et économique, de sortie d’une crise s’enlisant, aux résultantes imprévisibles et mal connues à ce jour, puis que plus l’élection se fait attendre, plus les difficultés de son organisation selon des modalités acceptées de tous se multiplient, et viennent satisfaire les les velléités de contestation.

Ce qui revient à admettre logiquement qu’au delà, du désaccord sur l’opérateur devant travailler sur le fichier électoral, désaccord qui ne serait nullement l’unique demande de l’opposition à agréger, il y’a que la volonté d’organiser une élection apaisée telle que nous le laisse présager, l’approche de la résolution des problèmes s’y accolant, nous renvoit à ausculter, les conditions d’organisation des élections présidentielles, doublées des résultats auxquels, elles ont débouché.

Partant, l’organisation des élections, devient une question relevant d’une somme d’élucubrations, qui compliquent d’avantage, l’aune d’un respect scrupuleux d’un délai de courte durée, pour s’assurer pouvoir réunir toutes les conditions et les préalables, permettant de satisfaire les revendications à l’origine du blocage de la situation politique, alors même, que tous les agrégats propices à une gestion rationnelle et efficiente de l’état s’y plient, au nom d’une approche tendant à opérer des réformes dans toutes leurs dimensions politiques, sociales, économiques, y compris institutionnelles.

En cela, l’observance d’un certain nombre de critères standards, préludes à la sécurisation des opérations de vote, permettront de créer un climat de confiance entre opposition et pouvoir, même si à l’évidence, l’opérateur chargée de travailler sur le fichier électoral, ne semble point désirée, par l’opposition qui suspecte la passation du marché dont elle bénéficie de marché de gré à gré.

En tout état de cause, il importe pour l’état de dévier, le terrain de l’implosion sociale, en ses dimensions, corroborées par une montaine soudaine du sentiment d’appartenance communautaire et ethnique, car pour resserrer les rangs, autour de ce qui nous est commune et nous paraît sacrée, à savoir l’unité nationale, il faut s’investir sur le terrain de la prospection des divergences à tout point de vue, pour solder la paix, consolider la démocratie, tout en promeuvant l’essor collectif.

Ainsi, il revient à l’état de monter au créneau, afin de réunir dans un délai des plus brefs, toutes les conditions exigées pour l’organisation des élections législatives, si elle veut et tient à boucler, le processus de transition politique, de sorte à faire face convenablement aux défis du développement, d’où entre le magnifique et la perfection, on pourrait bien se satisfaire du magnifique, à défaut d’avoir la perfection, puis que la perfection de son origine à sa finalité, et par la définition, paraît et s’illustre comme une quête infinie.

http://www.rfi.fr/afrique/20130312-guinee-opposition-appelle-dialogue-politique