Wall a terminé la nuit dernière avec un pourcentage de 80 % aux shoots soit son meilleur pourcentage sur un match lorsqu'il a tenté plus de six shoots. Une suite logique à ses dernières performances où il fut bien plus adroit qu'à l'accoutumé.
Randy Wittman,
head coach des Wizards, témoigne de l'adresse de son poulain :
"Larry Bird n'avait pas le plus beau shoot, mais il shootait de la même façon tout le temps. Jim Furyk a le swing le plus moche aux Etats-Unis, mais c'est le même geste tout le temps. C'est pour cette raison qu'il est fort. John, il doit effectuer le même geste. Il ne peut pas shooter de deux manières différentes."
Le meneur explosif de Washington aurait-il trouvé le moyen d'être régulier à longue et à mi-distance ? Nous verrons sur la fin de saison néanmoins, lors des 5 derniers matchs, l'intéressé n'a pas démérité avec 51,9 % aux shoots et un intéressant 5/7 derrière l'arc. Il shoote bien moins qu'un Martell Webster, mais il se montre efficace et c'est bien le plus important. Ses qualités de contre-attaquant, sa vitesse, sa puissance de pénétration n'ont jamais été remises en question ceci étant, il se doit de progresser du point de vue de l'adresse s'il souhaite devenir un joueur complet et difficile à défendre. Wall, au sortir du match, revient sur "l'actu du moment" (son adresse) :
"Lorsque vous regardez Jason Kidd, il a commencé à mettre des 3 points tardivement dans sa carrière. Du moment que je mets mes shoots à mi-distance, que j'améliore mon jeu et que je parviens à impliquer mes coéquipiers, c'est l'essentiel et c'est tout ce qui compte pour moi."
Wall n'a effectivement pas besoin de forcer les choses, simplement lorsque le shoot vient à lui, il se doit de le mettre au fond et c'est ce qu'il fait très bien depuis quelques matchs. Les propos de
Monty Williams illustrent au plus haut point les progrès que Wall doit réaliser.
"John Wall nous a manqué de respect ce soir. Nous l'avons juste laissé shooter comme s'il ne pouvait pas convertir ses shoots, et il nous l'a fait payer."
On ne peut pas comparer le niveau de
Tony Parker avec celui de John Wall toutefois, TP a énormément progressé aux shoots depuis maintenant plusieurs années. En plus de ses qualités de pénétration, Parker est devenu encore plus insaisissable depuis qu'il a acquis cette adresse à mi-distance. Un exemple que John Wall devrait suivre s'il souhaite devenir l'un des tous meilleurs meneurs de la grande ligue !