378- Festival des Globe-Trotters Avignon

Publié le 24 mars 2013 par Ahmed Hanifi

Je me suis rendu à Avignon hier soir. Il s’y tient depuis vendredi et jusqu’à aujourd’hui le 16° festival des Globe-trotters. What’s that ? Des voyageurs intrépides, courageux et le cœur sur la main, racontent leurs séjours, leurs plaisirs et déplaisirs, et plus si affinité du chemin  de Compostelle 
au fin fond de la mythique route 66 ;
« vers l’immensité des espaces d’Islande, au Yémen, sous le soleil d’Algérie, dans les entrailles millénaires du Maroc, de Paris à Moscou, au cœur du Tibet ancestral, vers cet ailleurs, à vélo, en camion, en cargo ou à bord de dhows (voiliers traditionnels), à pied ou en auto-stop » nous annonce la pub. Des films sont proposés ainsi que des ateliers d’écriture, des expositions photos et des conférences… Le festival se tient donc autour de plusieurs lieux, tous situés dans le triangle que forment la rue Thiers, les rues des remparts (à hauteur de la porte Limbert) et la rue des Teinturiers. J’y rencontre H. Je savais qu’elle y serait. C’était écrit. La salle des expositions-photos proposait les travaux dePhilippe Bichon : de belles aquarelles du Yemen accompagnées de textes tout autant magnifiques, qu’il dédicace.  Au théâtre du Chien qui fume, Fabienne Forel propose des photos du grand nord. « Au départ, un voyage avec ma fille en Finlande, l’envie d’aller d’Helsinki au Cap Nord en Norvège.Au départ, un désir d’aventure...puis une errance initiatique à travers un pays sans fin de sapins et de lacs.Un voyage fait de rencontres, de longues routes  monotones et d’éclats lumineux de l’eau...” Mon petit Nikon pris froid.  caprice d'appareil Le beau temps fait défaut, il pleuviote. Alors, comme alentour les cafés et les bars ne manquent pas, H. et moi nous nous installons à l’intérieur de La Cave des Pas-sages et prenons une boisson qui réchauffe et faisons le tour du monde, le nôtre. --------
Extraits du catalogue en ligne :
Le Yémen au bout de mon pinceau :

Philippe Bichon vous propose de découvrir le Yémen du bout de son pinceau. Si l’ « Arabia Felix» d’autrefois n’est plus tout à fait heureuse, elle étonne encore le peu de voyageurs qui osent s’y aventurer par son architecture et son authenticité. Il règne dans les rues de la ville de Sanaa ou dans les villages des djébels un vrai parfum d’aventure et bien loin des clichés, au cœur du souk ou dans les ruelles, l’hospitalité règne.


Peu de pays au monde possèdent une architecture traditionnelle aussi riche, la moindre ville, le moindre village regorge de trésors architecturaux. Il a même fallu inventer un mot pour caractériser ces « maisons-tours » yéménites, qui se dressent tout en verticalité. »

L’atelier d’Ecriture d’Hélène.
« Samedi 23  mars de 14 h à 16h30 à la Maison IV de chiffre derrière le Kiosque. Et si les rues d’Avignon, arpentées avec le regard décentré du voyageur, vous permettaient d’écrire sur l’esprit du lieu, mais aussi sur votre propre rapport au voyage?Que retient-on des lieux que l’on traverse. Equipé d’un stylo et d’un carnet, partez avec Hélène Barathieu à la découverte de votre propre envie d’ailleurs.  »
_______________

http://abmavignon.free.fr Ces quatre représentations ne sont pas l'Algérie (ni le Maghreb). Elles nous sont étrangères. Elles ont été importées. Elles ne dureront pas.
 



----------------------------------------
Notre Algérie c'est ça:

Je tiens à remercier DJAM pour ces belles photos. Je les ai empruntées de sa page Facebook:





----------------------

Allez sur la page de Djam, voici ce qu'il écrit (j'ai retouché un chouïa) :
"Alger la blanche retrouve son 3jare (36 photos)
pour la 1ere fois les nouvelles générations mettent la tenue traditionel "el hayek" depuis les années 70. Merci à toutes ces filles qui ont osé et  nous ont rappelé la beauté perdue qui est en nous ... bravos ! esperons que ce ne soit pas la dernière manifestation ..."

Page de DJAM:
http://www.facebook.com/djami.dz
L'écrivain et savant persan connu en francophonie sous le nom d'Omar Khayyām ou de Khayyām serait né le 18 mai 1048 à Nichapur en Perse (actuel Iran) où il est mort le 4 décembre 1131. On peut aussi trouver son nom orthographié Omar Khayam comme dans les traductions d' Armand Robin (1958) ou de M. F. Farzaneh et Jean Malaplate (dans l'édition critique de Sadegh Hedayat, Corti, 1993). La vie de Khayyam est entourée de mystère, et peu de sources sont disponibles pour nous permettre de la retracer avec précision. Les chercheurs pensent généralement qu'Omar Khayyam est né dans une famille d'artisans de nichapur (son père était probablement fabricant de tentes). Il a passé son enfance dans la ville de Balhi, où il étudie sous la direction du cheik Mohammad Mansuri, un des chercheurs les plus célèbres de son temps. Dans sa jeunesse, Omar Khayyām étudie aussi sous la direction de l'imam Mowaffak de Nishapur, considéré comme le meilleur professeur du Khorassan. La légende dit qu'Abou-Ali Hassan (Nizam al-Mulk) et Hassan Sabbah étudiaient alors également sous la direction de ce maître et qu'un pacte légendaire aurait été conclu entre les trois étudiants : « Celui d'entre nous qui atteindra la gloire ou la fortune devra partager à égalité avec les deux autres ». Cette alliance reste improbable lorsqu'on sait que Nizam al-Mulk était de 30 ans l'ainé d'Omar et que Hassan Sabbah devait avoir au moins 10 ans de plus que Khayyam. Nizam al-Mulk devient cependant grand vizir de Perse et les deux autres se rendent à sa cour. Hassan Sabbah, ambitieux, demande une place au gouvernement ; il l'obtient immédiatement et s'en servira plus tard pour essayer de prendre le pouvoir à son bienfaiteur. Il devient après son échec chef des Hashashins. Khayyam, moins porté vers le pouvoir politique, ne demande pas de poste officiel, mais un endroit pour vivre, étudier la science et prier. Il reçoit alors une pension de 1 200 mithkals d'or de la part du trésor royal ; cette pension lui sera versée jusqu'à la mort de Nizam al-Mulk (tué par un assassin). (Wikipédia)
Je reviens vous dire que la soirée autour du film Wadjda s’est déroulée devant environ 130 personnes. Je ne fus pas seul à animer. Le débat a duré près de deux heures. Les interrogations furent nombreuses portant sur la place de la femme dans les sociétés arabes. Le voile, la domination… Elles ont aussi porté sur la peur et le rejet de la violence, de l’intolérance (parfois crûment dit). Dans mes interventions j’ai mis en garde contre la société du spectacle qui s’intéresse beaucoup plus aux formes et au dit spectacle qu’à tenter de comprendre des modèles et des ressorts de sociétés différentes de la nôtre. J’ai aussi mis en garde contre l’information du spontanée, non réfléchie. J’ai fait une sorte de rappel du rôle de la femme dans les sociétés européennes aujourd’hui sécularisées, mais aussi les prises de positions et le rôle de l’église jusqu’à nos jours (des épîtres de St Paul, des bûchés de l’inquisition, à Thomas d’Aquin et jusqu’aux papes d’aujourd’hui, sur la question de l’IVG ou du préservatif…). En réponse à une spectatrice qui s’interrogeait sur la non visibilité de l’élite arabe moderne dans les médias « vous êtes où ? » j’ai déploré l’absence sur la scène médiatique française de chercheurs éminents : Abdelwahab Meddeb, Rachid Benzine, Ghaleb et Soheib Bencheikh, Youcef Seddik, hier Mohammed Arkoun (cf société du spectacle) J’ai avancé que les réponses à toutes ces questions se trouvaient dans l’aboutissement des combats que mènent les sociétés arabes, combats pour la démocratie, pour les libertés, et par conséquent pour l’égalité entre tous les citoyens (et non sujets) quels que soient leurs identités, ethnies, couleurs, croyances, sexe. La question de l’esthétique du film fut abordée, mais sans insistance, ainsi que plus généralement la culture. J’ai rappelé les récentes prises de positions du roi Abdallah en faveur des femmes, que je trouve intéressantes à observer, bien qu’elles soient timides. --------
Publié par 4 commentaires: Envoyer par e-mailBlogThis!Partager sur TwitterPartager sur Facebook éàé

èêé

èé

é

àé

ééà

é

é

à


  • ► 
    • ► é
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
  • ► 
    • ► é
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► û
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► é
    • ► 
  • ► 
    • ► é
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► û
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► é
    • ► 
  • ► 
    • ► é
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► û
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► é
    • ► 
  • ► 
    • ► é
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► û
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► é
    • ► 
  • ► 
    • ► é
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► é
    • ► 
  • ► 
    • ► é
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► 
    • ► é
    • ► 
  • ► 
    • ► é