Warm bodies : Renaissance ( Warm bodies)

Publié le 31 mars 2013 par Cinephileamateur
De : Jonathan Levine.
Avec : Nicholas Hoult, Teresa Palmer, Analeigh Tipton, Rob Corddry, Dave Franco, John Malkovich, Cory Hardrict...
Genre : Comédie - Romance - Épouvante.
Origine : États-Unis.
Durée : 1 heure 37.
Date de sortie : 20 mars 2013.
Synopsis : Un mystérieux virus a détruit toute civilisation. Les rescapés vivent dans des bunkers fortifiés, redoutant leurs anciens semblables devenus des monstres dévoreurs de chair.
R, un mort-vivant romantique, sauve contre toute attente Julie, une adorable survivante, et la protège de la voracité de ses compagnons. Au fil des jours, la jeune femme réveille chez lui des sentiments oubliés depuis longtemps… Elle-même découvre chez ce zombie différent autre chose qu’un regard vide et des gestes de momie…
Bande annonce française


"Warm bodies : Renaissance" est arrivé un peu tardivement dans ma liste de films à voir au cinéma. J'en avais pas trop entendu parler et c'est seulement quelques jours avant sa sortie en salles que j'ai commencer à vraiment m'y intéresser. Le pitch avait l'air assez sympa, les acteurs me bottait bien et j'avoue que j'étais assez curieux de voir ce mélange comédie - épouvante qui après une journée de travail peut bien détendre comme je l'aime.
Et c'est ce qui s'est passé. Ce fut assez fidèle à ce que je m'attendais et du coup j'ai passé un bon moment. Le scénario écrit par Jonathan Levine d'après l’œuvre de Isaac Marion m'a paru très sympa et j'ai bien accroché à ce délire. Voir des humains devenir zombies, j'avais déjà vu ça mais j'avais déjà nettement moins vu le chemin inverse ce que j'ai trouvé assez original même si la raison de cette évolution peut apparaître comme étant assez simpliste au final. Mais bon, je reconnais aussi que je n'ai pas voulu être très regardant souhaitant juste me divertir sans prise de tête et c'est ce qui s'est passé.
Il y à quelques répliques que j'ai trouvé sympa, des situations qui m'ont fait sourire et malgré quelques maladresses, l'ensemble se suis bien je trouve. Dommage maintenant que l'ensemble soit parfois en dents de scie car il y à du coup parfois quelques temps morts. Je dois d'ailleurs admettre que si j'étais assez enthousiaste à la sortie de ma salle, avec le recul mon ressenti s'est quand même un peu émoussé. Je ne regrette cependant pas de l'avoir vu car le long métrage à atteint les objectifs que je lui avait fixé mais c'est vrai qu'on peut se dire qu'avec ce genre d'histoire, ils auraient pu aller plus loin dans le trip quitte à sacrifier un peu la romance ce qui n'aurait pas été trop préjudiciable de toute façon.
Devant la caméra, j'ai bien aimé Nicholas Hoult en R. Il joue bien sûr avec tout les clichés de son personnage mais l'acteur semble s’amusait et c'est assez communicatif. Après, c'est assez paradoxale mais il devient quand même de plus en plus lisse dans son jeu au fur et à mesure que R se re-transforme mais le comédien réussit quand même à bien s'en sortir et faire ce que l'on attends de lui dans ce genre de production. Maintenant, si il arrive à bien exister à l'écran c'est aussi grâce à la très bonne Teresa Palmer en Julie qui réussit à sortir du lot. La comédienne alterne très bien entre le côté belle plante et son aspect déluré tout en ne lésinant pas lorsque le scénario exige un peu plus d'action. Elle donne au film pas mal de fraicheur en tout cas et est à mes yeux en grande partie responsable de la réussite de ce duo.
Derrière eux, Rob Corddry en M est bien fendard aussi. On peut même regrette qu'on ne le voit pas un peu plus car je pense qu'il y avait de la matière à exploiter. J'ai bien aimé aussi retrouver Analeigh Tipton en Nora, sous exploité mais dont la présence à l'écran me fait toujours plaisir. C'est la même chose aussi concernant John Malkovich en Général Grigio malgré le fait que ce dernier cabotine à fond en jouant avec les excès de son personnage mais ça s'intègre bien dans ce récit. Non en fait, seul Dave Franco en Perry m'a semblé aussi inutile que fade mais bon son rôle et si minime qu'au final ça n'a pas gâché mon visionnage.
Dans sa mise en scène, Jonathan Levine fait lui aussi le job. C'est peut être pas plein d'ambition mais il y à quand même quelques bonnes idées comme cette attaque des osseux qu'il aurait été intéréssant de voir je pense dans un film d'épouvante plus sérieux. Sa caméra nous offre en tout cas un bon spectacle, assez facile à suivre et assez fluide même si encore une fois, un chouïa plus de peps aurait pu être plaisant car à côté de ça, j'ai vraiment eu la sensation que le délire n'a pas été totalement exploité et qu'avec plus de risques, on aurait pu avoir un film nettement plus fun (la romance étouffe peut être un peu trop l'histoire ?).
Visuellement en tout cas, j'ai bien aimé la plupart des effets spéciaux notamment les osseux que je cite plus haut et que j'ai retrouvé aussi remarquable que sous exploité du coup. Il y à une bonne photographie, une bonne lumière ainsi que de bons décors dont on ne mesure pas toujours l'étendu malheureusement et les maquillages collent plutôt bien avec ce film même si eux aussi jouent dans les excès accentuant un peu plus le côté comédie. Quant à la bande originale composée par Marco Beltrami et Buck Sanders je l'ai trouvé assez appréciable même si dans le genre, il n'y à rien de bien nouveau.
Pour résumer, "Warm bodies : Renaissance" est un très bon divertissement qui se laisse regarder je trouve sans se prendre la tête. Avec le recul il y à quand même une légère frustration d'un délire qui n'a pas pu aller au bout de son concept ainsi que des éléments qui s'avère sous exploité à cause d'une romance sans doute trop appuyé mais dans l'ensemble, j'ai quand même passé un bon moment. Quelques creux dans le film font que les sourires ne sont pas constant non plus mais c'est le genre de divertissement qui ne me déplait pas de temps en temps. Le jour de ma projection c'est ce que je voulais voir en tout cas et c'est ce que j'ai eu donc je ne m'en plains pas trop... Du moins pour cette fois ;-) .