Plus de 50 ans d’oublis pour les enfants de harkis !
Nous attirons une nouvelle fois l'attention de M. Kader Arif, chargé des anciens combattants, sur les nécessaires efforts à mener en direction des harkis et plus particulièrement de leurs enfants, ainsi qu'à tous les anciens supplétifs de l'armée française durant la guerre d'Algérie.
L'Histoire a, en effet, tendance à oublier le rôle primordial joué par ces soldats de la France et surtout leurs souffrances avant et après le 19 mars 1962. Les politiques ont, en effet, tendance à oublier les promesses après une élection.
Sincèrement, il serait bon, dans l'intérêt supérieur de la nation d'attribuer aux harkis et aux supplétifs morts après le 19 mars 1962 la mention : « mort pour la France », cette distinction reconnaîtrait indirectement les torts de la France qui a laissé sans protection aux mains de leurs bourreaux ceux qui avaient choisi son camp.
Il convient également d'insister sur la place des associations de harkis dans les structures de l’état et à la participation au devoir de mémoire dite « National ».
Il convient aussi de traiter réellement les dédommagements en direction des enfants de harkis (les enfants mineurs et jusqu’à la fermeture des camps) qui ont pendant toute leur enfance souffert de l'engagement de leurs parents, les discriminations, le rapatriement forcé, la quasi-ségrégation dont ils ont fait l'objet ne leur ont pas permis de disposer des mêmes chances qu'un citoyen français n'ayant pas un tel passé historique.
M. Arif, nous vous demandons si de nouvelles mesures seront envisagées afin que la France puisse honorer ses erreurs.