Concours de sots... à la perche (12)

Par Pseudo

Reprise de notre derby « Etincelles de France », et ce jour la barre est haute.

L'Express et d'autres médias, tous honorablement connus, parfois même informés, nous apprennent que le grand rabbin de France Gilles Bernheim — sorte de primat des Gaules et de Monseigneur Vingt-Trois réunis, mais avec la kippa au lieu d'une calotte — ne se serait pas contenté pas de faire écrire ses sommes philosophiques par quelques nègres bien de chez nous, eux-mêmes assez faignants pour pomper leur « science » dans les ouvrages d'autres auteurs. Le pieux savant se serait aussi découvert, comme une hypostase afférente à sa personne, la qualité fort respectable d' « agrégé de philosophie ». Ce qui vous pose son homme d'études, et pas qu'un peu. Sans avoir eu besoin, donc, d'en passer le pénible concours — ce qui eût été trivial, convenons-en, pour un homme de cette qualité. 

Pour cette noble ambition intellectuelle et morale, et l'effort déployé si longtemps à la faire vivre parmi ses contemporains, Monsieur le Grand Rabbin de France — inclinaison du buste — a bien mérité de notre jury une perche de bois. Et ce n'est point courant...

Post scriptum (rien que pour rire) : L'ouvrage plagiaire, au moins partiellement, d'où est parti l'  « affaire » s'appellait « Quarante méditations juives ». Sans doute eût-il mieux valu qu'elles fussent métaphysiques, les méditations en question. Mais plagier Descartes, c'eût quand même été incongru...

(Crédit photo : Lionel Bonaventure / AFP)